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Une stratégie 2020-2024 pour les pays en développement

Le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce développera les compétences à respecter les normes internationales de santé et de sécurité animales dans les pays en développement. Sa stratégie 2020-2024, dévoilée et lancée jeudi, se fixe deux objectifs pour y arriver : la coordination entre les organisations concernées et la facilitation de l’accès aux bonnes pratiques mondiales.

Une stratégie 2020-2024 pour les pays  en développement
Le STDF est un partenariat mondial entre la FAO, l’OIE, la Banque mondiale, l’OMS et l’OMC.

Le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) a lancé, jeudi, sa stratégie 2020-2024. Intitulée «Perspectives commerciales sûres et inclusives pour les pays en développement», cette stratégie définit une feuille de route pour les activités du FANDC conformément au Programme 2030 des Nations unies. Elle soutiendra les petits agriculteurs et les micro, petites et moyennes entreprises des pays en développement pour les aider à tirer davantage profit du commerce.
Ainsi, pour les cinq années couvertes par la stratégie, le STDF développera les compétences des personnes cibles le long de la chaîne d’approvisionnement pour les aider à respecter les normes internationales de santé et de sécurité et à atteindre les marchés mondiaux et régionaux. En effet, en cas de non-respect des chaines d’approvisionnement ou des règles sanitaires et phytosanitaires (SPS), les aliments peuvent devenir très dangereux. Ces derniers entraînent, chaque année, des pertes de productivité d’environ 95 milliards de dollars dans les pays à revenu faible et intermédiaire, souligne le fonds. Les maladies animales causent elles aussi d’énormes dégâts.
À elle seule, par exemple, la peste des petits ruminants (PPR) provoque, chaque année, jusqu’à 2,1 milliards de dollars de pertes économiques, touchant 330 millions des personnes les plus pauvres du monde. Pour leur part, les maladies des plantes sont responsables de pertes annuelles allant de 10 à 16% des récoltes mondiales, soit plus de 220 milliards de dollars qui partent en fumée.
Le STDF s’est fixé deux principaux objectifs dans sa stratégie. Le premier est celui de la coordination entre les organisations ayant un rôle dans le développement des capacités SPS (sanitaires et phytosanitaires). Échange d’informations, alignement et cohérence des interventions sont les principales conditions pour y arriver, selon le STDF. Le second objectif fixé par la nouvelle stratégie est celui de l’accès et la bonne utilisation des bonnes pratiques mondiales. S’appuyant sur l’expertise de ses partenaires, le STDF identifie, développe et diffuse des bonnes pratiques et des bases de connaissances qui attirent l’attention sur des sujets de la sécurité sanitaire des aliments, la santé animale et végétale et le commerce.
Pour rappel, le STDF est un partenariat mondial destiné à faciliter un commerce sûr en contribuant à une croissance économique durable, à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire. Il a été fondé, en 2001, par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le Groupe de la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Sa principale mission est d’encourager le renforcement des capacités en sécurité sanitaire des produits alimentaires, de santé des animaux et de préservation des végétaux dans les pays en développement. 

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