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La Turquie envoie un premier contingent de 35 soldats

La Turquie envoie un premier contingent de 35 soldats

La Turquie a envoyé 35 soldats en Libye en soutien au gouvernement de Tripoli, mais ces militaires ne sont pas appelés à participer aux combats, a rapporté mercredi un journal turc citant le Président Recep Tayyip Erdogan. «La Turquie endossera un rôle de coordination. Les soldats ne combattront pas», a déclaré M. Erdogan cité par le journal «Hurriyet», répondant partiellement aux interrogations sur les formes que prendra le déploiement militaire turc en Libye. La semaine dernière, les députés turcs ont approuvé une motion autorisant le gouvernement à envoyer des militaires en Libye pour soutenir le Gouvernement d’union nationale (GNA), allié d’Ankara, face aux forces de l’homme fort de l’Est libyen, Khalifa Haftar. M. Erdogan avait indiqué dimanche que le déploiement de soldats turcs en Libye avait commencé à la suite du feu vert donné par le Parlement. D’après les propos du Président rapportés mercredi par «Hurriyet», 35 soldats turcs ont été envoyés en Libye à ce jour. «Les militaires qui seront envoyés par la suite ne seront pas amenés à prendre part aux combats», a insisté Erdogan, tandis que des responsables turcs ont évoqué à plusieurs reprises l’envoi de personnels amenés à «conseiller» et «former» les troupes du GNA. Le maréchal Haftar est soutenu notamment par l’Égypte et les Émirats arabes unis qui lui fournissent un appui diplomatique et militaire. Ces deux pays sont des rivaux régionaux de la Turquie et d’un autre allié du GNA, le Qatar. M. Erdogan affirme que «2.500 mercenaires du groupe Wagner», une société militaire privée russe, se battent aussi aux côtés des forces de Haftar, ce que Moscou dément. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné mardi «l’ingérence» de la Turquie dans le conflit en Libye, à l’issue d’une réunion à Bruxelles avec les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni. Interrogé par des journalistes sur un communiqué commun condamnant l’«ingérence étrangère» sans plus de précision, il a indiqué que «cela fait référence à la décision turque d’intervenir avec des troupes en Libye». C’est «quelque chose que nous rejetons et qui accroît nos inquiétudes sur la situation» dans ce pays, a-t-il dit. 

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