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L’OMC échoue à trouver un accord pour désigner un directeur général intérimaire

Le leader du tableau, le Wydad de Casablanca, a raté sa reprise mardi, en concédant le match nul (1-1) sur ses bases face au Mouloudia d’Oujda, lors du match en retard de la 19e journée de la Botola D1. Les Orientaux ont trouvé le chemin des filets une première fois grâce à Noah Sadaoui (43e) et une seconde pour un but refusé de Padou Bompunga (75e). Le défenseur des Rouges Cheick Comara a épargné à son équipe de la défaite, en inscrivant le but égalisateur en fin de partie (86e). Malgré cette victoire ratée, le MCO s’est emparé de la seconde place du tableau avec 35 points, à seulement deux longueurs du WAC.

L’OMC échoue à trouver un accord pour désigner un directeur général intérimaire

Les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), institution en crise, ne sont pas parvenus à s’entendre pour désigner un directeur général intérimaire avant la nomination à la rentrée du successeur du Brésilien Roberto Azevedo, a annoncé vendredi l’OMC. «Il n’y a pas eu de consensus», a déclaré le porte-parole de l’OMC, Keith Rockwell, ajoutant que le directeur sortant de l’organisation était «déçu». Les membres de l’institution devaient désigner un des quatre directeurs adjoints de l’OMC pour expédier les affaires courantes pendant quelques mois, mais selon une source diplomatique, les États-Unis exigeaient la nomination du directeur adjoint de nationalité américaine, Alan Wolff.
Se refusant à «spéculer» sur les causes de l’échec, M. Rockwell a admis que «la question de la nationalité» était un des facteurs soulevés, tout comme l’«expérience». «Le commerce est un sujet hautement politique», a-t-il déclaré, tout en insistant sur le fait que l’absence de directeur intérimaire n’était pas «une grosse affaire». L’absence de directeur général intérimaire peut poser cependant quelques «questions épineuses» juridiquement, a-t-il reconnu, tout en soulignant qu’il s’agissait d’une période de «deux à trois mois».
Le processus de nomination du successeur de M. Azevedo – huit candidats sont en lice – doit en effet commencer en septembre et peut durer jusqu’en novembre. «La frustration vient du fait qu’un consensus n’a pas été possible s’agissant d’un processus strictement administratif», a déploré M. Rockwell. Roberto Azevedo a annoncé mi-mai à la surprise générale qu’il quitterait ses fonctions fin août, un an avant la fin de son mandat, pour «raisons familiales». Après son départ, un des quatre directeurs adjoints de l’OMC – un Américain, un Allemand, un Nigérian et un Chinois – devait diriger l’organisation en attendant que le successeur du Brésilien soit désigné.
L’Allemand Karl Brauner était pressenti par la plupart des membres. Mais, selon la source diplomatique, les Américains, en délicatesse avec l’OMC, ont «politisé» la question et exigé la nomination de leur compatriote. «Cette notion selon laquelle les États-Unis créent un blocage est fausse», a déclaré jeudi soir un diplomate de haut rang sous couvert d’anonymat. «Personne n’obtient ce poste automatiquement».
Washington a menacé de quitter l’OMC, dont il réclame la refonte, et paralyse depuis décembre le tribunal d’appel de son organe de règlement des différends (ORD). En plein marasme économique mondial causé par la pandémie de Covid-19, plusieurs chantiers de taille attendent le futur patron de l’OMC : préparer la conférence ministérielle qui devrait avoir lieu en 2021, donner un coup de fouet aux négociations qui piétinent et dénouer les conflits opposant l’organisation aux États-Unis. 

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