4,2 milliards de DH d’investissements additionnels

Les opportunités qu’offre la banque de projets, du Plan de relance industrielle se transforment aujourd’hui en investissements concrets. Après le premier lot de projets signés en novembre dernier, 52 nouvelles conventions d’investissement, réparties sur 9 régions, ont été conclues le 22 février, sous la présidence de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie. Ce deuxième lot comprend des projets d’investissements totalisant 4,2 milliards de DH, avec à la clé 12.583 emplois projetés. Il permettra de générer à terme un chiffre d’affaires additionnel cumulé de 10,4 milliards de DH, avec un potentiel de substitution à l’importation de 7,3 milliards. Sur les 52 conventions d’investissement, 11 ont été signées dans le secteur de la chimie-parachimie, notamment la pharmacie, la chimie organique et la plasturgie. Les projets visent notamment la fabrication de médicaments génériques et biosimilaires, de produits cosmétiques, d’huiles essentielles, de détergents et de revêtement plastique. Suit le secteur de l’industrie mécanique et métallurgique avec 7 conventions signées. Elles portent sur la construction d’un complexe métallurgique pour les aciers spéciaux et d’unités industrielles opérant, entre autres, dans la production des extincteurs, de candélabres cylindro-coniques d’éclairage public et urbain et le recyclage des déchets de cuivre et transformation en grenailles de cuivre de différentes qualités. Le secteur de la plasturgie a, lui, fait l’objet de 6 conventions visant la création de plusieurs unités industrielles. Des sites destinés notamment au recyclage et à la production d’articles ménagers en plastique et de tuyaux en PVC et polyéthylène, ainsi que la fabrication de capsules pour les bouteilles de gaz et les pots de jardin et de conteneurs pour déchets médicaux.
Le secteur agroalimentaire a également bénéficié de 6 conventions en vue de la création d’usines de transformation, de traitement et de valorisation du poisson et de fabrication et mise en valeur des noix de cajou et des amandes. À ces projets s’ajoutent une usine intégrée semi-automatique pour la production de couscous ainsi que deux unités de décorticage, de surgélation et de transformation des crevettes et de fabrication de chocolat et confiseries. Les autres conventions concernent, entre autres, le secteur des matériaux de construction, l’industrie du bois, l’électroménager, l’électronique et l’industrie navale.
Pour rappel, la banque de projets est une initiative qui a pour objectif d’encourager l’entrepreneuriat industriel et favoriser les produits marocains pour satisfaire les besoins du marché local dans le cadre du Plan de relance industrielle 2021-2023. Cette nouvelle stratégie vise notamment à accélérer la substitution aux importations. Après le lancement, le 25 septembre dernier, de la banque de projets en ligne, le ministère a mis en place «la war-room», cellule chargée d’accompagner les porteurs de projets. Cette cellule a jusqu’ici retenu 357 projets répartis en 10 secteurs et représentant un potentiel de 21milliards de DH de substitution à l’importation, soit 62% de l’objectif fixé à 34 milliards.