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50% de la demande mondiale assurés par les énergies fossiles

50% de la demande mondiale assurés par les énergies fossiles
La part du charbon, après avoir diminué de 4,6% en 2020, augmentera de près de 5% en 2021 pour dépasser les niveaux d’avant la pandémie. Ph. DR

Qui de l’énergie fossile ou des ressources renouvelables assurera la reprise économique mondiale post-pandémie ? Sur ce sujet, les rapports se suivent, mais ne se ressemblent pas forcément. Pour contrecarrer les effets du dérèglement du climat, l’Accord de Paris a fixé 2050 comme échéance pour parvenir à décarboniser l’économie mondiale. Si pour l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), la production de l’électricité verte sera la norme à partir de 2021, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport du mois de juillet, assure quant à elle que la satisfaction de la demande internationale en électricité sera assurée à hauteur 45% en 2021 et 40% en 2022 par les énergies fossiles en 2021. «Après avoir augmenté de 7% en 2020, la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables devrait augmenter de 8% en 2021 et de plus de 6% en 2022. Malgré ces augmentations rapides, les énergies renouvelables ne devraient pouvoir servir qu’environ la moitié de la croissance projetée de la demande mondiale en 2021 et 2022», souligne l’Agence basée à Paris. D’après cette dernière, et après avoir baissé d’environ 1% en 2020, la demande mondiale d’électricité devrait croître de près de 5% en 2021 et de 4% en 2022. Par catégorie d’énergies polluantes, la part du charbon, après avoir diminué de 4,6% en 2020, augmentera de près de 5% en 2021 pour dépasser les niveaux d’avant la pandémie. La production d’électricité au gaz devrait augmenter de 1% en 2021 et de près de 2% en 2022. Conséquence longue, et après avoir baissé de 1% en 2019 et de 3,5% en 2020, les émissions de CO2 du secteur électrique devraient augmenter de 3,5% en 2021 et de 2,5% en 2022, «ce qui les porterait à un niveau record», selon les projections de l’AIE. Dans une précédente étude, l’AIE soulignait que des précipitations inférieures à la moyenne et des conditions météorologiques sèches prolongées, observées pendant cet été, suscitent des inquiétudes quant à la production de l’hydroélectricité dans diverses parties du monde. 

 

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