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9,2 millions de véhicules commercialisés en 2020

Gestion de crise efficace, reprise rapide sur le marché chinois et activités luxe et services financiers particulièrement robustes sont les principaux facteurs des bonnes performances du géant allemand de l’automobile en 2020.

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Le Groupe Volkswagen s’en est bien sorti en 2020. Malgré la pandémie de la Covid-19, le Groupe allemand a fini l’exercice 2020 plus fort que prévu. La gestion de crise efficace, la reprise rapide sur son plus grand marché individuel, la Chine, et surtout la stabilité des activités luxe et services financiers ont permis d’atteindre de solides performances et de contenir avec succès les effets de la pandémie.
Au cours de l’exercice 2020, le Groupe Volkswagen a vendu 9,2 millions de véhicules (-16,4%) et a vu sa part de marché augmenter légèrement sur le marché mondial des véhicules particuliers pour atteindre 13% (12,9%). Dans le cadre de l’offensive électrique mondiale, 422.000 véhicules électriques ont été livrés, soit trois fois plus que l’année précédente.
Le chiffre d’affaires s’est élevé à 222,9 milliards d’euros (-11,8%), un résultat supérieur à celui des volumes de ventes (-16,4%). Le bénéfice d’exploitation avant éléments exceptionnels (diesel) de 10,6 milliards d’euros (-45%) reste solide malgré la pandémie. Le business model robuste et la gestion rigoureuse du fonds de roulement ont produit un cash-flow net solide de 6,4 milliards d’euros (-41,3%) pour la Division Automobile.
«La Covid-19 a été source de difficultés sans précédent pour nous tous. L’année dernière, le Groupe Volkswagen a réussi à contenir les effets de la pandémie sur son activité tout en posant des fondations stratégiques importantes pour sa transformation. Les résultats financiers maintenant disponibles sont bien meilleurs que prévu et montrent ce dont notre entreprise est capable, particulièrement en période de crise», note Frank Witter, membre du Directoire du Groupe en charge des Finances et de l’IT. Et de poursuivre : «Nous avons l’intention de poursuivre en 2021 l’élan acquis au cours d’un deuxième semestre 2020 largement plus performant que le premier, sachant que les programmes de réduction des coûts fixes et des achats nous rendront plus solides sur le long terme. Nous sommes donc plus optimistes et nous nous efforcerons de viser le haut de la fourchette ciblée pour la marge d’exploitation du Groupe».

Perspectives prometteuses
Tablant sur une maîtrise de la pandémie de la Covid-19, le Groupe prévoit une augmentation significative des livraisons en 2021 par rapport à l’année précédente sur un marché toujours exigeant. Les problèmes viendront surtout de la situation économique, de l’intensification de la concurrence, de la volatilité des marchés de change et des marchés des matières premières, de la sécurisation des chaînes d’approvisionnement et de critères d’émission plus stricts. Les chiffres d’affaires du Groupe et du segment Véhicules Particuliers devraient largement augmenter en 2021 par rapport à l’année précédente. En termes de bénéfice d’exploitation pour le Groupe et le segment Véhicules Particuliers, les prévisions tablent sur une marge d’exploitation comprise entre 5 et 6,5% en 2021. «En ce qui concerne les véhicules utilitaires, nous prévoyons une marge d’exploitation de 4 à 5,5% avant mesures de restructuration, associée à une hausse significative du chiffre d’affaires. Le domaine d’activité «Power Engineering» devrait atteindre le seuil de rentabilité malgré un net déclin du chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. Pour la division Services Financiers, nous prévoyons une hausse significative du chiffre d’affaires et un bénéfice d’exploitation stable par rapport à l’année précédente», indique le Groupe qui estime que, dans la Division Automobile, le ratio de R&D s’élèvera à environ 7% en 2021 et le ratio Capex sur le chiffre d’affaires s’établira à environ 6%. «Pour 2021, nous prévoyons des sorties de trésorerie plus ou moins stables en lien avec la question du diesel, mais un effet largement plus important des fusions et acquisitions. Nous estimons donc que le cash-flow net sera à peu près équivalent à celui de l’année précédente. Les liquidités nettes de la Division Automobile enregistreront probablement une hausse modérée en 2021. Nous prévoyons un retour sur investissement (ROI) largement supérieur au taux minimum requis». 

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