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Appel à interagir positivement avec les plaintes déposées contre le dénommé Brahim Ghali

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Les membres de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger à la Chambre des conseillers ont appelé, mardi, les autorités judiciaires espagnoles à interagir positivement avec les plaintes déposées par de nombreuses victimes contre le chef des séparatistes du «polisario», le dénommé Brahim Ghali, et d’engager la procédure d’arrestation à son encontre. Dans un communiqué, au terme d’une réunion d’urgence consacrée aux développements de la question nationale, la commission a, au nom de l’ensemble de ses membres, déploré, tout en exprimant son étonnement profond, l’attitude de l’Espagne qui accueille sur son territoire le chef des milices séparatistes du «polisario», poursuivi pour des crimes de guerre et des atteintes graves aux droits de l’Homme. Les membres de la commission ont, à cet égard, réitéré leur soutien indéfectible à la position ferme de la diplomatie marocaine face à ce dangereux développement, saluant sa démarche caractérisée par la constance et la clarté, en tant que choix stratégiques adoptés par le Royaume, sous la direction avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. De même, la commission a affirmé son engagement ferme envers la juste cause de l’intégrité territoriale et les efforts de plaidoyer et de défense déployés par le Royaume dans les différents forums internationaux, à travers notamment la diplomatie parlementaire. 

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Madrid

Expert espagnol : Accueil du dénommé Brahim Ghali, l’Algérie, 
le polisario et l’Espagne sont les «grands perdants»

L’Algérie, impliquée dans l’entrée du dénommé Brahim Ghali en territoire espagnol sous une fausse identité, le polisario et l’Espagne qui a autorisé l’accès de cet individu qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen sont les «grands perdants» dans cette affaire, souligne l’expert espagnol, Pedro Canales. L’origine de l’opération du transfert du dénommé Brahim Ghali en Espagne pour recevoir des soins médicaux, alors qu’il est poursuivi pour des crimes de guerre et de graves violations des droits de l’Homme, se trouve en Algérie, précise M. Canales dans un article, publié, mercredi dans le magazine espagnol «Atalayar». L’implication des autorités algériennes dans cette affaire confirme une fois de plus que «l’Algérie n’est pas un spectateur, mais un acteur principal» dans le différend régional autour du Sahara marocain, affirme ce spécialiste des questions du Maghreb et ancien correspondant de plusieurs quotidiens espagnols dans la région. L’Algérie a utilisé cette affaire pour porter atteinte aux relations entre le Maroc et l’Espagne, souligne-t-il. 

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Paris

Géopolitologue français : L’accueil du dénommé Brahim Ghali par le gouvernement espagnol est un vrai scandale d’État

En acceptant l’hospitalisation du chef des séparatistes du «polisario», le dénommé Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour crimes contre l’humanité, le gouvernement espagnol se retrouve face à «un vrai scandale d’État», affirme le géopolitologue français Aymeric Chauprade. «Le gouvernement espagnol face à un vrai scandale d’État : il a soustrait à la justice espagnole, avec la complicité de l’Algérie et sous fausse identité #BrahimGhali du #Polisario lequel était sous mandat d’arrêt espagnol pour crimes contre l’humanité, torture, viols !» souligne l’expert en géopolitique dans une réaction sur son compte twitter. Selon M. Chauprade, «C’est un véritable scandale d’État !»
Des victimes d’actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali ont déposé une plainte auprès de la justice espagnole pour l’activation du mandat d’arrêt européen émis à son encontre. Leurs avocats réclament le déclenchement de l’action publique et une coopération accrue de la police espagnole pour procéder à l’interrogatoire du chef des milices du «polisario» à l’hôpital, puis à son incarcération conformément au mandat d’arrêt.

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Tarragone

Association «Amitié hispano-marocaine» : L’accueil du dénommé Brahim Ghali en Espagne est une attitude «irresponsable» et «regrettable»

L’accueil du dénommé Brahim Ghali poursuivi pour crimes de guerre est une attitude «irresponsable» et «regrettable» du gouvernement espagnol, a estimé l’association «Amitié hispano-marocaine» de Tarragone. «L’attitude du gouvernement dans ce scandale qui met en danger les relations entre l’Espagne et le Maroc est tout à fait incompréhensible et regrettable», souligne-t-elle dans un communiqué, appelant l’exécutif espagnol à «éclaircir les conditions et les circonstances» de l’entrée de ce criminel en Espagne avec de faux documents pour échapper à la justice.
Le gouvernement espagnol est appelé également, selon la même source, à fournir des explications aux ressortissants espagnols et marocains sur les raisons ayant amené les autorités espagnoles à «protéger» un individu recherché qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et de graves violations des droits de l’Homme. 

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Kigali

Spécialiste rwandais de l’Afrique : L’accueil en catimini en Espagne du dénommé Brahim Ghali, une violation «grave» du droit international

L’accueil et l’hospitalisation en catimini en Espagne du chef des séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi par la justice espagnole pour des crimes de génocide et de terrorisme, constitue une violation «grave» du droit international, a affirmé Andre Gakwaya, chercheur spécialiste de l’Afrique et directeur général de l’Agence rwandaise d’information (ARI). «La poursuite des individus accusés de crimes de génocide et de terrorisme est une norme impérative du droit international, dont aucune anomalie n’est admise», a souligné ce fin connaisseur du Sahara marocain dans une déclaration à la MAP. 
Pour M. Gakwaya, l’arrivée en Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec un passeport diplomatique fourni par le gouvernement algérien, au mépris de ses propres lois et du droit international, représente également une atteinte aux droits des victimes d’actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali. 

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La Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain dénonce l’accueil du dénommé Brahim Ghali par l’Espagne

Les universitaires, avocats, journalistes, et acteurs associatifs membres de la Plateforme internationale de défense et de soutien au Sahara marocain, dénoncent avec la plus grande vigueur l’accueil du dénommé Brahim Ghali, chef d’un groupe mercenaire, par le gouvernement espagnol sur son territoire, sous une fausse identité, et avec un passeport diplomatique fourni par le gouvernement algérien au mépris de ses propres lois et du droit international. Les membres de la Plateforme, qui sont au nombre de 3.000 représentant 155 pays, rappellent que le dénommé Ghali est le chef d’un groupe armé séparatiste et terroriste dont la raison d’être est de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, un État souverain, pour servir l’agenda hégémonique de l’Algérie. Ils affirment que le transport du dénommé Ghali par un avion médicalisé algérien, avec un équipage algérien, et l’octroi d’un passeport diplomatique algérien sous le faux nom de «Mohammed Benbattouch» à cet individu constituent de nouvelles preuves indéniables de la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara, en tant que parrain du «polisario». La Plateforme rappelle que cet individu fait l’objet de poursuites par la justice espagnole pour des crimes contre l’humanité commis dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, dont des crimes de génocide, de torture, de disparition forcée, de violences sexuelles et de viol, et qu’un mandat d’arrêt a été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. 

 

 

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