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Aradei Capital : la croissance organique dope l'activité

Aradei Capitale, introduite à la Bourse de Casablanca fin 2020, a présenté, hier, ses résultats du premier semestre 2021. La foncière a vu son chiffre d’affaires passer à 200 millions de DH contre 124 un an plus tôt (+61,3%) et son management espère une amélioration des conditions générales de l’activité, notamment une baisse de l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des centres commerciaux et plus généralement des commerces de détail.

Aradei Capital : la croissance organique dope l'activité
À fin juin 2021, Aradei Capital détient 29 actifs représentant 380.000 m² de surface commerciale utile sur 22 villes.

Progression des actifs et du chiffre d’affaires, faible endettement et risque maîtrisé. Les indicateurs sur la bonne santé d’Aradei Capitale ne manquent pas malgré le contexte de crise. Nawfel Benfeda, son PDG, et Abdeljalil Lahcini, responsable de la communication financière, ont présenté hier en ligne, devant une assemblée de 60 personnes entre analystes financiers et médias de la place leur analyse, la situation actuelle et le potentiel de cette foncière.
Ainsi, à fin juin 2021, Aradei Capital détient 29 actifs représentant 380.000 m² de surface commerciale utile sur 22 villes et un OPCI comprenant l’immobilier de 103 agences bancaires. Son portefeuille est valorisé à 5,8 milliards de DH. Le taux d’occupation se situe à 96 et 90% des loyers du premier semestre ont été recouvrés. Le taux d’endettement reste maîtrisé à 34%.
Le premier semestre a vu le chiffre d’affaires passer à 200 millions de DH contre 124 un an plus tôt (+61,3%). Cette croissance vient principalement de deux éléments. Premièrement, une croissance organique sur le portefeuille existant fin 2020 et deuxièmement, la transaction sur l’OPCI bancaire réalisée début 2021. Benfeda affirme que malgré les conséquences de la pandémie et les charges qui sont impactées sur les nouveaux loyers du premier semestre, la foncière est autour de 5% de rendement cash, soit 12% en tenant compte d’une augmentation annuelle pondérée. Ces 12% de retour sur investissement sauront ravir les actionnaires et leur permettre d’apprécier à leurs justes valeurs les résultats et la croissance d’Aradei Capital.

Quelles perspectives pour 2021 ?
Le management d’Aradei Capital espère une amélioration des conditions générales de l’activité, notamment une baisse de l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation des centres commerciaux et plus généralement des commerces de détail.
Le partenariat avec Akdital, signé au début de ce mois, concerne les nouveaux établissements de santé qui seront construits puis loués dans le cadre de baux à long terme au groupe de santé. «Aradei Capital est le premier actionnaire d’Akdital Immo et ne prévoit pas d’augmenter son capital pour financer ces opérations tant son taux d’endettement est bas. Ces constructions de cliniques privées à Agadir, Tanger, El Jadida et Salé, ne produiront toutefois des effets sur le chiffre d’affaires et le résultat d’Aradei Capital qu’après leur entrée en fonction, soit en 2022 pour les premiers», souligne le PDG de la foncière.
Selon Benfeda, la croissance du portefeuille immobilier du foncier suivi de sa commercialisation met du temps à produire des effets sur la rentabilité de l’entreprise. «En effet, même si un actif est mis en location début 2021 par exemple, de nombreux frais non récurrents viennent impacter sa rentabilité sur la première année, cela peut même avoir des impacts sur les 2 premières années de location dans le cadre d’une franchise», ajoute-t-il.
Concrètement, pour le management d’Aradei Capital, l’impact sur le résultat se verra surtout à partir de 2022. La diversification du portefeuille sera poursuivie. Pour sa part, la politique de dividende demeure stable et pour le moins généreuse. «Compte tenu de la politique de dividendes décrite dans la charte de l’entreprise, au moins 85% seront distribués et cela peut aller jusqu’à 100% comme en ont décidé le conseil d’administration puis l’Assemblée générale pour l’exercice 2020», précise le PDG.

La banque en ligne : aucun impact négatif sur l’OPCI bancaire
Interrogé sur le risque de disparition des agences bancaires, voire des commerces en général, le PDG de la foncière se montre rassurant. «La disparition du retail bancaire ou du retail tout court ne nous fait pas peur, car il ne disparaîtra pas du jour au lendemain». 
Posséder des actifs immobiliers, aujourd’hui destinés à accueillir des agences bancaires dans les meilleures artères de 17 villes est considéré comme un atour par Aradei Capital. «Même si une banque ne renouvelait pas les loyers de son réseau d’agences à horizon de 5 ou 10 ans, cela permettrait de proposer ces locaux à d’autres commerces et d’envisager une réévaluation des loyers, ce qui au final serait une bonne opération pour la foncière», estime Benfeda. 

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