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Moins de chèques en bois en 2020 en raison de la Covid-19

Les incidents de paiement ont affiché une quasi-stagnation en 2020, totalisant près de 472.000 déclarations d’incidents, dans un contexte marqué par l’affaiblissement de l’activité économique, indique Bank Al-Maghrib. Les régularisations de ces incidents se sont améliorées et le nombre d’interdits d’émission de chèques a baissé.

Moins de chèques en bois  en 2020 en raison de la Covid-19

Les chèques en bois ont connu une accalmie en 2020, sous l’effet de la pandémie Covid-19. Les incidents de paiement ont, en effet, affiché une quasi-stagnation, totalisant près de 472.000 déclarations d’incidents, contre une hausse de 2,2% en 2019, indique Bank Al-Maghrib dans le rapport annuel, au titre de l’exercice 2020, sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillance et l’inclusion financière. La cadence des incidents de paiement a commencé à afficher un net ralentissement à partir du mois de mai, «dans un contexte marqué par l’affaiblissement de l’activité économique», constate la Banque centrale. En termes de montant déclaré, le rapport fait état d’un repli de 14,5%, contre une hausse observée l’année précédente de près de 4%. En ce qui concerne les demandes de renseignement émanant des banques, elles ont reculé de 17% par rapport à 2019, s’établissant à 3,1 millions de requêtes.
L’exercice 2020 a été également marqué par une nette amélioration des régularisations, grâce aux mesures incitatives introduites par la loi de Finances 2020 et de sa mouture rectificative instaurant une contribution libératoire pour les amendes pécuniaires. Ces mesures ont, en effet, «permis d’inciter une large frange de la population émettrice de chèques impayés à régulariser sa situation, et ce, en dépit des effets de la pandémie sur l’activité économique», relève le rapport. Les régularisations ont ainsi plus que doublé, dépassant 250.000 incidents de paiement, contre 111.000 un an auparavant. Par conséquent, au terme de 2020, les incidents de paiement non encore régularisés ont baissé de près de 1%, contre une hausse de 4% en 2019, cumulant 3,2 millions de cas. La répartition par catégorie de clientèle indique que 76% des impayés concerne des personnes physiques. Idem pour le nombre d’interdits d’émission de chèques qui a été ramené de 689.000 à 685.000 personnes. Ces interdictions restent prédominées par celles concernant les personnes physiques à hauteur de 87%, soit la même proportion qu’en 2019. 

 

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