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CMC : l’établissement d’un budget pour 2022, une tâche difficile

CMC : l’établissement d’un budget pour 2022, une tâche difficile
Selon le CMC, les choix budgétaires pour l’année prochaine devront ainsi tourner autour d’objectifs prioritaires de redynamisation des secteurs productifs, du développement des mécanismes de protection sociale, de la réforme du secteur public et du renforcement du capital humain.

L’établissement d’un budget économique pour 2022 sur la base des informations contenues dans le projet de loi de finances «constitue une tâche difficile et hasardeuse», selon le Centre marocain de conjoncture (CMC). Dans sa dernière publication sur les prévisions 2022, le CMC estime que les choix budgétaires pour l’année prochaine devront ainsi tourner autour d’objectifs prioritaires de redynamisation des secteurs productifs, du développement des mécanismes de protection sociale, de la réforme du secteur public et du renforcement du capital humain. Pour réaliser ces objectifs, la mobilisation d’importantes ressources dans le cadre du nouveau modèle de développement est nécessaire. En effet, indique le centre, «le cadre budgétaire envisagé pour l’exercice à venir semble opter pour un programme de relance. Bénéficiant du redressement progressif de l’activité après la forte contraction liée à la crise sanitaire, ce programme vise le renforcement de la dynamique de croissance à la lumière des orientations consignées dans le nouveau modèle de développement».

Le Centre de conjoncture rappelle, par ailleurs, l’importance de l’entreprise comme clé de voûte de toute aspiration de mise en place des conditionnalités du développement économique et social. Donc pour redynamiser l’entreprise et l’investissement, le CMC recommande une combinaison d’un ensemble d’indicateurs portant sur le degré de protection des investissements minoritaires, l’accessibilité au crédit, la responsabilité des administrateurs, la facilité des poursuites et des droits des actionnaires, notamment. 
Ceci aura par conséquent un impact positif sur l’investissement et la productivité globale. «Le climat des affaires ainsi amélioré favoriserait, de façon concomitante, le recours aux nouvelles technologies et la valorisation du capital tant humain que matériel», note le CMC. 

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