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Les concertations entre partis politiques s’intensifient à l’approche de l’ouverture vendredi de la 11e législature

En préparation de la reprise des travaux du Parlement, les formations politiques s’activent en interne pour choisir les présidents de leurs groupes et groupements parlementaires. Et aussitôt après l’ouverture vendredi de la nouvelle législature démarreront les concertations pour désigner les candidats des partis à la présidence de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme ainsi que la Commission du contrôle des finances publiques, qui reviennent statutairement aux formations de l’opposition.

Les concertations entre partis politiques s’intensifient à l’approche  de l’ouverture vendredi de la 11e législature

L’agenda de la rentrée politique s’intensifie avec la reprise des travaux des institutions parlementaires à partir de vendredi prochain. En effet, dans le Titre IV de la Loi fondamentale qui traite du pouvoir législatif et de l’organisation du Parlement, l’article 65 stipule : «Le Parlement siège pendant deux sessions par an. Le Roi préside l’ouverture de la première session qui commence le deuxième vendredi d’octobre». 
Ainsi, à la veille de l’ouverture de la 11e législature du Parlement, les formations politiques multiplient les réunions en amont pour désigner leurs candidats aux différents postes des structures parlementaires. Ces préparatifs démarrent par la nomination, en interne, des chefs des groupes et des groupements parlementaires. C’est vrai, rares sont les partis politiques qui ont déjà procédé à une telle nomination, mais la plupart prévoient des réunions à cette fin au cours de cette semaine. D’autres préfèrent attendre le jour même de l’ouverture de la première session de l’actuelle législature. 

Dans ce cadre, le parti qui dirige l’actuelle majorité, le Rassemblement national des indépendants (RNI), a été le premier à réunir ses députés et à élire le président de son groupe parlementaire. D’ailleurs, ce titre revient à l’ancien ministre rniste, Rachid Talbi Alami. Les deux autres formations de la majorité, le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de l’Istiqlal n’ont pas encore désigné leurs chefs de groupes. Les deux formations programment dans ce sens des réunions au cours de cette semaine. Pour l’Istiqlal, des noms circulent déjà pour ce poste. C’est le cas de l’ancien président du groupe istiqlalien, Nourreddine Medyane, qui vient de remporter un siège à Al Hoceïma et à se classer avec le plus grand nombre de voix dans sa circonscription. Par contre, Rachid El Abdi, qui a dirigé le groupe parlementaire du PAM à la Chambre des représentants lors de la précédente législature, n’entend pas rempiler puisqu’il a été élu président de la région de Rabat-Salé-Kénitra. 

Du côté des partis de l’opposition, l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le Mouvement populaire (MP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) prévoient, eux aussi, des réunions à cette fin au cours de cette semaine. En effet, l’USFP réunira ses parlementaires jeudi prochain et le MP compte le faire le jour même de l’ouverture des travaux du Parlement. 

Il convient de souligner, par ailleurs, que la séance d’ouverture sera suivie de consultations entre les formations politiques siégeant à la Chambre des représentants. Ces consultations devraient permettre de désigner les candidats des partis qui devront remporter la présidence de deux Commissions permanentes au moins. Il s’agit là d’un privilège que leur confère l’article 10 de la Constitution qui exige de réserver «la présidence d’une ou deux de ces Commissions à l’opposition». Le règlement intérieur de la première Chambre est plus explicite à cet égard, puisqu’il dit que la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme revient obligatoirement à un candidat de l’opposition. Cette dernière peut également remporter la présidence de la Commission du contrôle des finances publiques, si elle présente un candidat. 
Par ailleurs, les consultations, en relation avec les élections de la présidence du bureau de la Chambre des représentants porteront également sur les vice-présidences à accorder aux candidats de chaque formation politique. À noter enfin que les membres de la majorité négocient déjà le nom du député qui sera désigné pour occuper le perchoir de la première Chambre.

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