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Emmerson est optimiste quant au projet de financement de sa mine de potasse à Khémisset. La compagnie britannique d’exploration minière vient d’annoncer que la hausse des prix de la potasse sur le marché international augmentera ses options de financement au fur et à mesure de la mise en production de son
projet. «Les perspectives de marché, plus encourageantes pour la potasse, aideront clairement les discussions stratégiques et de financement par emprunt pour notre projet de Khémisset», a déclaré Graham Clarke, PDG de la compagnie, dans un bulletin adressé aux actionnaires.
Plusieurs producteurs ont, en effet, signalé une amélioration des cours internationaux ces quatre dernières semaines, selon Clarke. Ces derniers mentionnent une combinaison de stocks réduits, de hausse des prix des produits de base, d’une économie agricole convaincante et d’une reprise cyclique en cours. «Nous avons la chance d’avoir maintenant un vent arrière sur le marché de la potasse, avec une demande croissante resserrant les prix, que les producteurs peuvent fixer. Il s’agit manifestement d’une situation favorable alors que nous cherchons à négocier les options de financement stratégique pour construire notre mine», souligne le PDG.
Par ailleurs, la compagnie annonce que le démarrage de la construction de sa mine de Khémisset, la première en Afrique, débutera d’ici fin 2021. La production, elle, devrait démarrer en 2023.
Selon une étude mandatée par Emmerson (www.lematin.ma), la mine de Khémisset aura un impact positif sur l’économie locale et nationale.
Ainsi, elle devrait créer pas moins de 2.800 emplois, dont 1.500 directs, pendant la phase de construction et 1.212 emplois, dont 760 directs, en phase de production.
En outre, ce projet devrait augmenter de 40% le PIB local par habitant et de 0,42% à l’échelle nationale. Concernant les contributions fiscales, les recettes futures attendues représentent environ 176% des recettes fiscales générées localement actuellement et près de 1% au niveau national. Enfin, le projet contribuera à hauteur de 8% supplémentaires aux recettes d’exportation de minerais du Maroc et aura ainsi un effet non négligeable sur la balance des paiements du pays.
