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Les cours du brent flambent de 58% au premier semestre

Les cours du brent flambent de 58% au premier semestre

Le retour de l’optimisme sur la demande mondiale et des contraintes diverses sur l’offre ont fait flamber les cours des matières au cours du premier semestre 2021. Selon la dernière note de conjoncture de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Économie et des finances, les prix des produits énergétiques, calculés par la Banque mondiale, ont bondi de 63%, en glissement annuel. Les produits non énergétiques, eux, se sont renchéris de 36% à la faveur des métaux de base (+53%), des fertilisants (+45%) et des produits alimentaires (+34%).
À fin juin, les cours du pétrole (brent) se sont envolés de 58% pour s’établir à 65 dollars le baril en moyenne. Le 5 juillet, ils ont atteint 78 dollars, soit leur plus haut niveau depuis octobre 2018, avant de repasser à 68 dollars le 19 juillet. «Cette remontée reflète une gestion prudente de l’offre de l’OPEP+ et un fort rebord de la demande mondiale, en lien avec la réouverture de l’économie et la hausse des taux de vaccination», note la DEPF. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) table ainsi sur une forte croissance de la demande mondiale de pétrole (+5,4 mbj en 2021 et +3 mbj en 2022), après une forte chute en 2020 (-9 mbj) liée au choc pandémique. Toutefois, la résurgence des cas de Covid-19 dans certains pays reste un risque majeur pour les prévisions. Idem pour les cours du gaz butane qui enregistrent une augmentation de 48% à 527 dollars la tonne en moyenne. Le 16 juillet, ils s’affichaient à 641 dollars la tonne.  Enfin, les cours du phosphate brut se sont améliorés de 36% au premier semestre tandis que ceux des engrais DAP se sont accrus de 96%. «Cette forte remontée des cours des produits phosphatés est liée à des perspectives d’offre et de demande serrées à court terme et au renchérissement des produits agricoles (maïs, soja, sucre...) et des produits énergétiques, impactant positivement les marchés des engrais», explique la DEPF.

 

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