Avec un état d’esprit à retrouver et des ajustements techniques à apporter à une équipe qui joue par intermittence et une condition physique à améliorer, Lassaad Chabbi n’arrive pas forcément au meilleur des moments sur le banc du Raja. Si Chabbi a réussi son passage à l’US Monastir en le menant vers le trophée de la Coupe de Tunisie pour la première fois de son histoire, sa tâche est immense au club de Derb Soltan. Il doit rapidement redonner plus d’homogénéité à l’équipe qui aligne le bon et le moins bon.
Gagner la confiance du vestiaire
La réussite ou l’échec du nouveau coach des Verts dépend de sa capacité à gagner la confiance du vestiaire où cohabitent les stars de l’équipe (Mohcine Moutouali, Abdelilah Hafidi, Anas Zniti,...) et des jeunes joueurs prometteurs (Mohamed Azrida, Abdelilah Madkour, Zakaria El Wardi,…). S’ils parvient à mettre le vestiaire dans sa poche, les résultats sont garantis. Le Raja sous Jamal Sellami carburait quand celui-ci réussissait à vivre en osmose avec ses joueurs. Mais une fois que ses relations ont commencé à se détériorer, bonjour les dégâts. La décision du club de maintenir Mohamed Bekkari et Hicham Aboucharouane à leurs postes d’entraîneurs adjoints est une excellente idée parce que les deux anciens joueurs des Verts vont l’aider à gagner la confiance des joueurs. Tenant du titre, le Raja espère toujours conserver son bien, même si le WAC paraît cette année mieux armé pour s’adjuger le trophée. Le plus important pour l’équipe dirigeante est de remporter la Coupe Mohammed VI des clubs arabes pour espérer atténuer la crise financière où patauge le club et, pourquoi pas, remporter la Coupe de la CAF et la Coupe du Trône. Autant d’objectifs qui paraissent à portée de main, mais qu’il faudra aller chercher, car la concurrence est rude.