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Emmerson préfère un «petit démarrage» avec un Capex de 287 millions de dollars

Le britannique Emmerson compte toujours mettre en place un projet de développement d’envergure, à la hauteur du potentiel de la mine de potasse de Khémisset, considérée comme le plus grand gisement d’Afrique. Cependant, la compagnie d’exploration minière a pris la décision de scinder son projet en 4 étapes, plus prudentes, dont la première nécessite un investissement de 287 millions de dollars.

Emmerson préfère un «petit démarrage» avec un Capex de 287 millions de dollars
2021 continue d’être une année charnière pour Emmerson, selon son Top management.

Emmerson adopte une approche «par étape» pour son projet de développement de la mine de potasse de Khémisset. Une étude spécifique menée par la compagnie minière britannique a abouti à cette conclusion. Ainsi, le développement de la mine de Khémisset sera opéré en 4 étapes. Cette approche vise à réduire les coûts d’investissement initiaux et le risque d’exécution tout en incorporant des options d’expansions ultérieures.
«Avec un potentiel d’expansion important qui ajoute une valeur considérable au projet, nous sommes maintenant convaincus que nous pourrions développer Khémisset en utilisant une approche par étapes, réduisant potentiellement les coûts d’investissement initiaux et les besoins en capitaux propres», a déclaré Graham Clarke, CEO de la compagnie.
L’intention de l’entreprise demeure de construire le projet à grande échelle tel qu’identifié dans l’étude de faisabilité. Cependant, «le rapport, entrepris au niveau de l’étude de cadrage, identifie l’opportunité de commencer par une opération à plus petite échelle produisant du Muriate de potasse (MoP) qui sera suivi d’une série de phases d’expansion pour augmenter le niveau de MoP produit et la production de potasse de qualité supérieure : le sulfate de potasse (SoP)», détaille la compagnie minière. Les dépenses d’investissement initiales (Capex) pour cette stratégie, y compris les imprévus, sont estimées à 287 millions de dollars. Les phases ultérieures jusqu’à la pleine production seront probablement financées par les flux de trésorerie internes.
«2021 continue d’être une année charnière pour Emmerson alors que nous avançons dans le développement de ce qui va devenir la première mine de potasse à grande échelle en Afrique», souligne Emmerson. En effet, lorsque la mine aura atteint sa pleine vitesse, elle pourrait livrer annuellement 800.000 tonnes de Muriate de potasse, 240.000 tonnes de sulfate de potasse et 4 millions de tonnes de sel de déglaçage. De tels niveaux de production se traduiraient par un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement de 491 millions de dollars dès la première année de pleine production. 

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