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Les enseignements des Régionales de l’investissement 2021

L’édition 2021 des Régionales de l’investissement a été riche en enseignements sur la dynamique de l’investissement à travers le pays. Le regain de confiance, la dynamique créée par la banque de projets, la réforme des Centres régionaux d’investissement et la mobilisation des opérateurs régionaux sont autant d’éléments positifs qui ressortent de cette tournée. Cependant, des contraintes subsistent, alors que l’heure est à la mobilisation pour booster les investissements.

Les enseignements des Régionales de l’investissement 2021
la BCP prend rendez-vous avec les opérateurs pour une édition 2022 prometteuse en termes de réalisation des objectifs et de résolutions des problématiques persistantes.

Lancées le 19 mai dernier à Fès, «Les Régionales de l’investissement» de la Banque Populaire ont été clôturées le 13 juillet à Casablanca. 10 escales riches en activités, en échanges et en enseignements autour de l’écosystème économique des régions. Selon le premier bilan de ce périple de 8 semaines à travers 10 villes du Royaume, plus de 4.000 personnes ont été mobilisées, plus de 500 rendez-vous organisés entre les opérateurs de l’écosystème et les acteurs régionaux. L’édition 2021, c’est également plus de 300 intentions d’investissement pour plus de 10 milliards de DH, hors Casablanca-Settat. L’ambition de BCP est de passer à la phase accompagnement pour opérationnaliser ces intentions d’investissement et participer ainsi à la relance économique à travers toutes les régions du Royaume.
Mis à part ces chiffres éloquents, les Régionales de l’investissement ont été l’occasion d’identifier un certain nombre de points forts qui constituent des leviers pour la dynamique des investissements. C’est ce qu’a tenu à rappeler, lors de la dernière étape de ce road-show, le président du groupe BCP, Mohamed Karim Mounir, qui s’est dit satisfait du succès de cette tournée dont les résultats ont dépassé les espérances des organisateurs et traduisent la mobilisation de l’ensemble des acteurs économiques et parties prenantes de l’écosystème. «L’objectif du groupe est de participer au rétablissement de la confiance des investisseurs, identifier les projets à forte valeur ajoutée et les accompagner notamment par le financement», indique M. Mounir. Consolider la confiance des investisseurs nationaux et internationaux envers l’administration et l’environnement des affaires reste donc l’un des leviers pour encourager les investissements au niveau national.
En plus du regain de confiance, les opérateurs économiques ont exprimé leur satisfaction de la banque de projets, lancée par le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique le 25 septembre 2020, dans le cadre de la mise en œuvre du plan de relance industrielle. De l’avis des opérateurs, cette initiative a atteint aujourd’hui sa vitesse de croisière et a enregistré un bilan qui dépasse les prévisions. En effet, au bout de ses huit premiers mois, et avec un total de 523 projets d’investissement industriels validés, la banque de projets est parvenue à représenter un potentiel de substitution de 35,5 milliards de DH. Ces investissements, répartis sur 8 régions, permettront de générer plus de 10.600 emplois dans 10 secteurs industriels. Ils représentent un potentiel d’export de 1,4 milliard de dirhams et d’import de 4,1 milliards de DH.
À relever également l’impact des nouvelles prérogatives des centres régionaux d’investissement (CRI) qui a engendré une forte cadence des réunions des commissions régionales unifiées d’investissement, avec 305 réunions tenues en 2020, soit une hausse de 14%.

Foncier, Code du travail,informel... : là où le bât blesse
Face à ces constats encourageants pour l’économie, la tournée du groupe Banque Populaire a été l’occasion de mettre le doigt sur un certain nombre de contraintes et de difficultés qui empêchent d’accélérer la cadence. En premier lieu, le problème du foncier mobilisé pour l’investissement, pointé du doigt par les opérateurs tout au long de cette tournée. Rien qu’au niveau du CRI de la région de Casablanca-Settat, la majorité des projets non validés le sont pour un problème lié au foncier, alerte Salmane Belayachi, son directeur.
Le secteur informel, le coût toujours élevé de l’énergie ou encore les lacunes persistantes au niveau du Code de travail sont également autant de points noirs pointés par les opérateurs qui déplorent également un manque au niveau des projets d’investissement orientés recherche et développement. Ces enseignements, la Banque Populaire en fait une base de travail pour renforcer ses stratégies en faveur d’une dynamisation des investissements. Fort de ces échanges, le groupe veut passer immédiatement à la concrétisation et l’accompagnement des projets identifiés pour qu’ils voient le jour dans les plus brefs délais. Avec ce même enthousiasme, la BCP prend rendez-vous avec les opérateurs pour une édition 2022 prometteuse en termes de réalisation des objectifs et de résolutions des problématiques persistantes. 

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