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La FAO fait l’état des lieux des connaissances

La FAO fait l’état des lieux des connaissances
En réduisant les émissions de CO2 dues à la fabrication d’engrais azotés, certains champignons et bactéries peuvent réduire le coût et la dépendance à l’égard des engrais azotés synthétiques. Ph. DR

L’action des micro-organismes vivant dans le sol sur les rendements agricoles est bien connue, ce qui l’est peut-être moins c’est la fabrication de certains médicaments contre le cancer, comme la bléomycine, à partir de cette faune que les spécialistes classent en micro, méso et macro-faune. C’est pour faire le bilan des connaissances scientifiques sur la biodiversité des sols que la FAO organise jusqu’au 22 avril un colloque international virtuel sur le sujet. «La biodiversité des sols pourrait constituer, si un environnement favorable est mis en place, une véritable solution fondée sur la nature à la plupart des problèmes auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui, du niveau local au niveau mondial», argumente la FAO.
À titre d’exemple, en réduisant les émissions de CO2 provenant de la fabrication d’engrais azotés, certains champignons et bactéries peuvent réduire le coût et la dépendance à l’égard des engrais azotés synthétiques et améliorer la fertilité des sols et la durabilité environnementale. Les estimations de la demande alimentaire mondiale sur la base des prévisions démographiques indiquent que la production agricole en 2050 devra augmenter de 40 à 70% par rapport à celle de 2010. Mais l’apport de ces organismes du sol est menacé par le phénomène de dégradation des sols, «l’une des causes profondes de la stagnation ou de la baisse de productivité agricole en Afrique subsaharienne» et qui s’y étend sur quelque 494 millions d’hectares. «La dégradation des sols est en augmentation avec plus de 20% des terres déjà dégradées dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne», alerte la FAO.  

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