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Flexibilité de l’économie : L’incontournable virage des énergies propres

Rapidité de prises de décision, investissement dans les infrastructures et les nouvelles technologies, mesures incitatives et législation. Telle est la recette d’Abdelilah Chami, directeur du développement durable à Enel Green Power, pour accélérer la transition énergétique du pays.

Flexibilité de l’économie : L’incontournable virage des énergies propres
La réduction des émissions de CO2 est un objectif qui impose des défis technologiques importants.

Beaucoup d’économies avaient intégré la variable environnementale, plus spécifiquement les énergies propres, dans leurs politiques et stratégies. Et avec l’arrivée de la crise actuelle, il a été constaté que «ces économies ont démontré le plus de flexibilité face à la pandémie», a affirmé Abdelilah Chami. Le directeur du développement durable à Enel Green Power s’exprimait lors de la rencontre hebdomadaire, en ligne, «Discussion du mardi», organisée par Policy Center For The New South (PCNS), sur le thème «Le Maroc dans le domaine de l’énergie : entre atouts et défis».
La suppression, du moins la réduction, des émissions de CO2 est un objectif qui impose des défis technologiques importants et, par conséquent, des investissements de taille dans les infrastructures. Parmi les secteurs où il est important d’investir régulièrement, l’électricité. Les réseaux actuels, basés entre autres sur les énergies fossiles, doivent évoluer pour accueillir, transporter et livrer une électricité issue des énergies renouvelables et propres. «Les nouvelles technologies peuvent apporter à cet effet une réelle valeur ajoutée à la gestion de ces réseaux et à la distribution de cette électricité propre», souligne Chami.
Par ailleurs, cette électricité propre serait la bienvenue chez les industriels qui exportent leurs produits/services vers le marché européen : produire grâce à de l’énergie propre est le gage d’une maturité vis-à-vis des enjeux environnementaux. Pour le pays, cette diversification réduirait davantage sa facture à l’international et sa dépendance énergétique. L’électricité est loin d’être le seul secteur où il est important d’investir. L’agriculture, l’immobilier et le transport sont également primordiaux et ont besoin d’incitations.  Le Maroc s’est engagé, dès 2009, dans un processus d’accélération du développement des énergies renouvelables. Et il dispose des bases nécessaires à une telle transition, conclut Chami. Il est cependant nécessaire d’accélérer la prise de décision, notamment dans le traitement des projets de loi, et donner aux partenariats public-privé la place qu’ils méritent dans cette équation. 

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