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Le groupe CDG recharge les batteries de Finéa et Jaïda

À travers Finéa et Jaïda, le groupe CDG déploie une batterie de mesures pour soutenir les TPME et les associations de micro-crédit (AMC). Une mission renforcée en ces temps de crise qui a nécessité un «reengineering» des modes opératoires. À fin 2020, Finéa a apporté un encours de plus de 10,2 milliards de DH, de manière directe ou indirecte via ses partenaires bancaires, à plus de 5.000 TPME. À travers Jaïda, le groupe a débloqué l’année dernière un encours de 900 millions de DH, niveau deux fois supérieur à celui de 2019. Et la mobilisation pour un meilleur accompagnement des TPME et AMC se poursuit. Les explications du groupe CDG.

Le groupe CDG recharge les batteries de Finéa et Jaïda
À travers Finéa et Jaïda, le groupe CDG met en oeuvre une batterie de mesures pour soutenir les TPME et les associations de micro-crédit.

• Jaïda double ses financements en 2020
Finéa a maintenu ses engagements en faveur de la TPME en lui apportant un encours de plus de 10,2 milliards DH à fin 2020 de manière directe ou indirecte via ses partenaires bancaires, et ce, au profit de plus de 5.000 TPME. L’objectif, à travers ces moments inédits et particuliers, est de leur permettre de reconstituer leurs carnets de commandes publiques et de mettre à leur disposition les concours financiers nécessaires et adaptés. «Cette action volontariste et citoyenne de la part de Finéa l’a conduite à consentir des efforts considérables en matière de traitement de son risque de contrepartie, à travers la reconsidération de son coût du risque aux dépens de sa rentabilité normative», souligne le groupe. 
Quant au fonds Jaïda, son appui financier a été fortement sollicité par le secteur de la micro-finance au cours de l’année 2020. Le fonds a répondu à cette sollicitation en débloquant fin 2020 un encours de 900 millions de dirhams aux Associations de micro-crédits (AMC), un financement deux fois supérieur à celui consenti en 2019.

• Le niveau de provisionnement renforcé 
À l’instar de la place bancaire et des sociétés de financement, l’impact de la crise sanitaire sur Finéa a commencé à se faire sentir dès les premières semaines du confinement. En effet, les contraintes liées à cette période ont mécaniquement induit, d’une part, un ralentissement de l’activité et par ricochet de la cadence de la facturation de ces prestations par les entreprises, et d’autre part, la constitution voire le renouvellement du carnet de commandes, nous explique le groupe CDG. Une telle situation, avec un impact direct sur les financements apportés par Finéa, a perturbé la tendance normative de ses activités, sans parler du coût du risque qui se dégrade. À ce titre, Finéa s’est inscrite dans une approche préventive de gestion de son coût du risque en renforçant le niveau de provisionnement de ses expositions.
Pour ce qui est de l’activité de Jaïda, la crise sanitaire a fortement impacté les AMC qui ont dû faire face à des demandes de reports massives et à un arrêt des demandes de prêts. Elles se sont donc tournées vers l’institution afin de les accompagner pour financer leurs besoins en fonds de roulement.

• D’autres mesures anti-crises 
Finéa a décidé, dans une démarche de «reengineering» de ses modes opératoires, de mettre en place une offre de financement customisée au profit des TPME attributaires de marchés publics et parapublics en termes de modalités, de formes et de quotités de financement. «Finéa a également mis à la disposition des TPME des solutions de restructuration de leur endettement plus assouplies et a implémenté avec ses partenaires publics et privés intéressés une nouvelle configuration des conditions d’accès à la garantie d’un fonds dédié à ces entreprises en termes de montant unitaire et de quotité de couverture, et ce, afin de faciliter davantage leur accès au financement», détaille pour «Le Matin» le groupe CDG . 
De même pour Jaïda, un ensemble de mesures de soutien, d’accompagnement et de financement spécifiques ont été déployées pour les AMC et au profit des micro-entrepreneurs dans ces circonstances exceptionnelles. Il s’agit notamment du report des échéances des prêts pour permettre aux AMC d’accorder le report de remboursement des micro-crédits aux micro-entrepreneurs, ainsi que du financement de la continuité d’activité pour permettre aux AMC d’assurer la continuité des services d’inclusion financière proposés par leurs réseaux de distribution au niveau territorial, par exemple.

• Finéa travaille à l’élargissement de son spectre d’intervention
Comment Finéa se prépare-t-elle à la reprise ? «De manière globale, plusieurs scénarios sur des horizons temporels différents en fonction d’un retour à la normale sont élaborés. Ils permettent de définir un Plan de Relance des Activités pragmatique et en cohérence avec les conditions de la reprise économique», précise le groupe.
Pour Finéa, il s’agit essentiellement du comportement de l’effort d’investissement des pouvoirs publics, tel que prévu dans la loi de Finances 2021, et de l’effectivité de son déploiement à travers l’accélération du lancement des appels d’offres publics et des ordres de services relatifs. «Nous savons tous dans ce contexte le rôle clé de la commande publique pour l’entreprise, et la TPME en particulier».
Tenant compte de ces paramètres, Finéa renforcera en 2021 son soutien en faveur des TPME à travers l’élargissement de son spectre d’intervention en apportant, en plus de ses concours de trésorerie dans le cadre de la réalisation des marchés publics, des formules de financement des investissements en vue de permettre aux TPME marocaines attributaires de commandes publiques de renforcer leurs capacités opérationnelles et de mettre à niveau leur productivité. 
Pour ce qui est de Jaïda, l’objectif est identique et consiste à se préparer, dès maintenant, à accompagner la relance du secteur de la micro-finance à travers des offres et accompagnements personnalisés et adaptés à la situation actuelle et post-Covid. 

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Des choix stratégiques intacts

«Il est clair qu’une crise sanitaire de cette ampleur, qui n’a pu être anticipée par aucun opérateur économique, ne pouvait qu’induire des effets collatéraux dont les impacts négatifs devaient raisonnablement être assimilés et intégrés dans les plans actuels et pris en compte comme variantes pour les plans futurs. L’utilité collective, la résilience, l’agilité, l’anticipation et l’adaptation sont devenues plus qu’une réalité à traduire dans la conduite des activités», soutient le groupe CDG. 
La prise en compte de cette conjoncture inédite a rendu nécessaire, aujourd’hui plus qu’hier, l’accompagnement du tissu productif par plusieurs mécanismes et de manière complémentaire.
Cette conjoncture n’a par ailleurs nullement remis en cause les orientations stratégiques utiles des deux établissements, bien au contraire. «Finéa et Jaïda, fidèles à leur ADN et missions respectives, renforceront chacune en ce qui la concerne leur offre, leur accompagnement et leur proximité avec leurs écosystèmes respectifs dans cette posture de co-financeur et expert au service du développement économique et social du Maroc», soutient le groupe CDG.

 

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