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Impasse politique à l’ONU, plus de 200 morts

Le bilan de l’agression israélienne, qui se poursuit depuis une semaine contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie, dont Al-Qods occupée, est passé à 218 morts et plus de 5.600 blessés, a indiqué lundi l’Agence de presse palestinienne Wafa.

Impasse politique à l’ONU, plus de 200 morts
Dimanche dernier, 42 Palestiniens, dont au moins huit enfants et deux médecins, ont été tués, c’est le bilan le plus lourd en une seule journée.

Les rues de Gaza restaient désertes lundi après une nouvelle série de bombardements nocturnes par l’armée israélienne, au terme d’une semaine noire ayant fait plus de 200 morts en quasi-totalité des Palestiniens, alors que le Hamas et Israël sont restés sourds aux appels internationaux à la désescalade. Des centaines de bâtiments ont été endommagés et les coupures d’électricité se sont intensifiées, d’après les autorités locales, n’ayant pas fait état de victimes dans l’immédiat. Quelque 40.000 Palestiniens ont fui leur maison, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU. Secours et habitants tentaient lundi de déblayer les gravats et d’éteindre les incendies en cours, dont celui d’une usine de matelas en mousse. Le Programme alimentaire mondial a annoncé une aide d’urgence pour plus de 51.000 personnes dans l’enclave minée par la pauvreté et le chômage. Dimanche, 42 Palestiniens, dont au moins huit enfants et deux médecins, ont été tués. Bilan le plus lourd en une seule journée, selon le ministère de la Santé local. Les Israéliens, en particulier les habitants du sud du pays où des roquettes continuent de tomber lundi, ont été appelés par leur Premier ministre Benjamin Netanyahu à «limiter leurs activités en extérieur». Les groupes armés palestiniens, dont le Hamas et le Jihad islamique, ont tiré plus de 3.150 roquettes vers Israël depuis le début des hostilités meurtrières, rythme le plus élevé de projectiles jamais tirés vers le sol israélien. Une grande partie des roquettes a été interceptée par le système anti-missiles, d’après l’armée. La dernière grande confrontation entre Israël et le Hamas remonte à l’été 2014. Le conflit de 51 jours a ravagé la Bande de Gaza et fait au moins 2.251 morts côté palestinien, pour la plupart des civils, et 74 côté israélien, quasiment tous des soldats. La violence «a le potentiel de déclencher une crise sécuritaire et humanitaire incontrôlable et d’encourager davantage l’extrémisme», a alerté dimanche Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. La crise actuelle a éclaté le 10 mai avec un barrage de roquettes tirées par le Hamas sur Israël en «solidarité» avec les centaines de manifestants palestiniens blessés dans des heurts avec la police israélienne à Al-Qods-Est. À l’origine des manifestations, la menace d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons israéliens dans le quartier de Cheikh Jarrah. Les hostilités se sont étendues à la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, où des affrontements avec l’armée israélienne ont fait 19 morts depuis le 10 mai, selon un bilan palestinien. 

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