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Les industriels de la conserve de poisson appellent à un sauvetage de leur activité

Les industriels de la conserve  de poisson appellent à un sauvetage de leur activité
L’intervention demandée par l’Unicop est de nature à restaurer la compétitivité de la filière.

Les membres de l’Union nationale des industriels de la conserve de poisson (Unicop) sollicitent un plan de sauvegarde de la filière. Ainsi, ils appellent les pouvoirs publics à appliquer d’urgence les solutions et les recommandations des scientifiques visant à assurer la sauvegarde du stock halieutique et imposer un droit de regard de l’État sur les monopoles et limiter les hausses de matières premières qui seraient injustifiées. Ils réclament également que l’État supporte financièrement la filière qui ne profite d’aucune subvention malgré son importance économique et son apport historique en investissements et en création d’emplois, fait valoir l’Union. Enfin, cette dernière veut obtenir «un accès prioritaire à la matière première, et cela pour un souci d’une plus-value importante, d’un positionnement stratégique du produit Maroc et une pérennité de l’apport socio-économique», souligne l’Unicop. Cet appel est motivé, selon elle, par une crise sans précédent qui affecte le secteur et ses performances. Le secteur souffrirait, depuis plus de 5 ans, de chaînes d’approvisionnement perturbées et d’une pression sur la matière première. De même, les accès à cette dernière seraient gravement affectés par la concurrence inter-filière et par le manque structurel de la ressource. «Ceci est la résultante d’une pression sur les stocks de la sardine au Maroc qui dure depuis des années», déplore l’union. La compétitivité de la conserve marocaine s’en retrouve impactée et la rareté de ressources fait que les unités ne fonctionnent pas à leur régime normal réduisant ainsi le nombre de jours de travail. En même temps, les contrats clients ne sont pas respectés, affectant ainsi le positionnement stratégique du Maroc et réduisant d’un quart les quantités des exportations en volume comparées à 2020 et de 40% d’ici la fin d’année, affirme la corporation. Une baisse des prix de vente a été observée et est accompagnée d’une hausse de ceux des matières premières, notamment les huiles végétales, et des boîtes métalliques et emballages cartons. 

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