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Les investissements pourraient créer 4,6 millions d’emplois supplémentaires dans 100 villes

Les investissements pourraient créer 4,6 millions d’emplois  supplémentaires dans 100 villes
Depuis quelques années, les solutions se multiplient au profits des transports public tels que le biogaz, l’hydrogène et électricité. Ph. DR

Les restrictions dictées par la pandémie et décidées par la quasi-majorité des pays ont mis à nu la fragilité du secteur des transports publics. Partant du constat que «les agences de transport public des villes du monde entier sont confrontées à un déficit de financement critique qui menace les emplois», le C40, un réseau de mégapoles engagées dans la lutte contre le changement climatique représentant 700 millions de citoyens et un quart de l’économie mondiale, a réalisé une étude sur l’avenir des transports publics dans un contexte de dérèglement du climat. Les villes qui génèrent 80% du produit intérieur brut sont également responsables de 70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre liés à la consommation d’énergie. En se basant sur le produit intérieur brut par habitant et la proportion d’utilisation de véhicules privés, l’étude a démontré qu’il était possible de créer 4,6 millions d’emplois supplémentaires dans les transports publics utilisant des carburants propres et des véhicules électriques d’ici 2030 dans les seules 97 villes du réseau C40. Rapporté à l’échelle mondiale, «cela signifierait des dizaines de millions de nouveaux emplois verts, la réduction de 45% la pollution atmosphérique due aux transports dans certaines villes et de moitié les émissions de gaz à effet de serre des transports urbains d’ici 2030», rapporte le C40.
Depuis quelques années, les solutions se multiplient : biogaz, hydrogène, électricité… De plus, d’après la Coalition pour les transitions urbaines, les mégapoles pourraient réduire leurs émissions de CO2 de 87 à 96 % d’ici 2050 si elles adoptent des solutions existantes telles que la rénovation des 
bâtiments et la transformation de la mobilité urbaine. 
«La création de villes plus compactes et mieux connectées contribue à réduire en même temps la pauvreté urbaine et les inégalités» conclut-elle. Mais ce résultat semble encore lointain comme en atteste le rapport, publié en novembre 2020, de l’Agence internationale des énergies renouvelables qui constate que le recours aux énergies vertes reste limité aux villes de taille moyenne dont la population ne dépasse pas les 500.000 habitants alors que les mégapoles utilisent des parts relativement faibles d’énergies renouvelables. 

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