Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Une journaliste espagnole dénonce les conditions de vie inhumaines dans les camps de Tindouf

No Image

La journaliste espagnole Patricia Medjidi Juez a dénoncé, mardi, les conditions de vie inhumaines et le calvaire endurés par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, soulignant que les dirigeants du «polisario» sont impliqués dans le détournement des aides humanitaires destinées à ces populations. La journaliste, qui s’exprimait en marge d’un colloque tenu mardi à Agadir sur le thème «Le Sahara marocain : genèses historiques et politiques du conflit factice et la voie pour la solution», a souligné que les dirigeants du polisario ne veulent pas un règlement du conflit autour du Sahara. Elle a relevé avoir constaté, lors d’une visite dans les camps de Tindouf, que la population des camps ne bénéficie pas de l’aide humanitaire internationale et souffre de famine. Cette aide est détournée par les dirigeants du «polisario» pour le financement d’affaires personnelles dont l’acquisition de logements à l’étranger, a-t-elle dit. Patricia Madjidi Juez, qui a contribué à la réalisation d’un film documentaire intitulé «De Tindouf à Laâyoune, le chemin de la dignité», a relevé que son séjour à Tindouf et dans les provinces du sud du Maroc lui a permis de prendre la mesure de la grande différence qui existe en termes de conditions de vie des populations.

Les habitants des provinces du sud du Maroc mènent une vie digne, travaillent et vivent comme tout autre citoyen du monde, au moment où les populations de Tindouf font face à de rudes épreuves faites de privations en tout genre, de famine et de pauvreté absolue. La journaliste a d’autre part noté que les dirigeants du polisario ne veulent pas s’inscrire dans les efforts visant à trouver une solution au différend autour du Sahara car un tel règlement ne servira pas leurs intérêts personnels. Le règlement du problème ne fera que mettre fin aux privilèges dont ils jouissent, dont le détournement des aides humanitaires et les énormes sommes d’argent qu’ils perçoivent des ONG internationales, notamment espagnoles, a-t-elle dit. «Je pense que cette situation devrait être dénoncée clairement et de manière catégorique. Le polisario ne se soucie que de ses propres intérêts. Je pense que la communauté internationale est déjà consciente de cette situation», a-t-elle dit. 

Lisez nos e-Papers