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L’activité économique soutenue par l’agriculture et la demande intérieure

La croissance de 1% enregistrée par l’économie nationale au premier trimestre résulte d’une hausse de 20,5% de l’activité agricole, les activités non agricoles affichant un repli de 1,4%. Selon l’arrêté des comptes nationaux du HCP, elle a été soutenue par la demande intérieure, mais freinée par les échanges extérieurs. 

L’activité économique soutenue par l’agriculture et la demande intérieure
Selon le HCP, la demande intérieure, moteur de la croissance, s’est améliorée de 3,5%, contribuant pour 3,8 points à la hausse du PIB.

La croissance de l’économie nationale a légèrement accéléré au premier trimestre. Elle ressort à 1%, selon l’arrêté des comptes nationaux du Haut-Commissariat au Plan (HCP), après 0,9% une année auparavant. La valeur ajoutée du secteur primaire, en volume, a augmenté de 18,7% en raison d’un bond de 20,5% de l’agriculture, la pêche ayant enregistré un repli de 1%. Celle du secteur secondaire augmente de 1,5%, suite à l’amélioration des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction (+5,2%), des industries de transformation (+1,6%), de l’électricité et eau (+0,6%), et du bâtiment et travaux publics (+0,2%). Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles s’est contractée de 1,4% au premier trimestre 2021, après une hausse de 1,7% un an auparavant.
Pour sa part, le secteur tertiaire a vu sa valeur ajoutée se contracter de 2,9%. Dans ce secteur, le HCP relève un repli des valeurs ajoutées des hôtels et restaurants (-50,3%), des transports (-10,9%), des postes et télécommunications (-4%), des services financiers et assurances (-3,2%) et du commerce (-0,5%). À l’inverse, une croissance a été enregistrée dans les services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale (+2,1%), les services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (+1%) et les services rendus aux ménages et aux entreprises (+0,6%).
La demande intérieure, moteur de la croissance, s’est améliorée de 3,5%, contribuant pour 3,8 points à la hausse du PIB. Les dépenses de consommation finale des ménages affichent une progression de 2,4%, soit une contribution de 1,5 point à la croissance. Pour sa part, la consommation finale des administrations publiques augmente de 6,2%, avec 1,3 point de contribution à la croissance. De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) augmente de 4,1% (un point de contribution à la croissance).

L’épargne nationale monte à 26,1% du PIB
Concernant les échanges extérieurs de biens et services, la contribution à la croissance ressort négative (-2,8 points). Les exportations se sont repliées de 10,8%. Leur contribution ressort à -3,9 points. De leur côté, les importations se contractent de 2,5%, mais leur contribution à la croissance reste positive avec 1,1 point.
En outre, le revenu national brut disponible a progressé de 4,7% et les revenus nets reçus du reste du monde de 86,4%.
Autre performance, l’épargne nationale s’est améliorée, représentant 26,1% du PIB contre 24,6% un an plus tôt, compte tenu de la hausse de 3,7% de la consommation finale nationale en valeur.
Enfin, souligne le HCP, l’investissement brut ayant représenté 30,5% du PIB, le besoin de financement de l’économie nationale a connu une légère baisse, passant de 5,1 à 4,4% du PIB. 

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