La croissance de l’économie nationale a légèrement accéléré au premier trimestre. Elle ressort à 1%, selon l’arrêté des comptes nationaux du Haut-Commissariat au Plan (HCP), après 0,9% une année auparavant. La valeur ajoutée du secteur primaire, en volume, a augmenté de 18,7% en raison d’un bond de 20,5% de l’agriculture, la pêche ayant enregistré un repli de 1%. Celle du secteur secondaire augmente de 1,5%, suite à l’amélioration des valeurs ajoutées de l’industrie d’extraction (+5,2%), des industries de transformation (+1,6%), de l’électricité et eau (+0,6%), et du bâtiment et travaux publics (+0,2%). Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles s’est contractée de 1,4% au premier trimestre 2021, après une hausse de 1,7% un an auparavant.
Pour sa part, le secteur tertiaire a vu sa valeur ajoutée se contracter de 2,9%. Dans ce secteur, le HCP relève un repli des valeurs ajoutées des hôtels et restaurants (-50,3%), des transports (-10,9%), des postes et télécommunications (-4%), des services financiers et assurances (-3,2%) et du commerce (-0,5%). À l’inverse, une croissance a été enregistrée dans les services rendus par l’Administration publique générale et la sécurité sociale (+2,1%), les services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale (+1%) et les services rendus aux ménages et aux entreprises (+0,6%).
La demande intérieure, moteur de la croissance, s’est améliorée de 3,5%, contribuant pour 3,8 points à la hausse du PIB. Les dépenses de consommation finale des ménages affichent une progression de 2,4%, soit une contribution de 1,5 point à la croissance. Pour sa part, la consommation finale des administrations publiques augmente de 6,2%, avec 1,3 point de contribution à la croissance. De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) augmente de 4,1% (un point de contribution à la croissance).
L’épargne nationale monte à 26,1% du PIB
Concernant les échanges extérieurs de biens et services, la contribution à la croissance ressort négative (-2,8 points). Les exportations se sont repliées de 10,8%. Leur contribution ressort à -3,9 points. De leur côté, les importations se contractent de 2,5%, mais leur contribution à la croissance reste positive avec 1,1 point.
En outre, le revenu national brut disponible a progressé de 4,7% et les revenus nets reçus du reste du monde de 86,4%.
Autre performance, l’épargne nationale s’est améliorée, représentant 26,1% du PIB contre 24,6% un an plus tôt, compte tenu de la hausse de 3,7% de la consommation finale nationale en valeur.
Enfin, souligne le HCP, l’investissement brut ayant représenté 30,5% du PIB, le besoin de financement de l’économie nationale a connu une légère baisse, passant de 5,1 à 4,4% du PIB.