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Large soutien à la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc devant le Comité des 24 des Nations unies

Large soutien à la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc devant  le Comité des 24 des Nations unies

Le Royaume de Bahreïn a réitéré, devant le Comité des 24 des Nations unies (C24), son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, tout en saluant les «efforts sérieux et crédibles» du Royaume visant à parvenir à une solution politique à la question du Sahara marocain sur la base de l’initiative d’autonomie, qui représente «la solution juste et durable». «Partant de sa position constante de soutien au Maroc, le Royaume de Bahreïn a inauguré en décembre dernier un consulat général dans la ville de Laâyoune au Sahara marocain», a déclaré le représentant du Bahreïn à la réunion du C24.
Le Bahreïn, a-t-il ajouté, exprime «son soutien et sa solidarité avec le Maroc pour la défense de sa souveraineté, ses droits, et la sûreté et la sécurité de son territoire et de ses citoyens au niveau du point de passage marocain de Guergarate dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc, et dans le respect de la légalité internationale». Le diplomate a également salué les efforts menés par le Secrétaire général des Nations unies visant à parvenir à une solution politique durable basée sur le compromis, dans le cadre de la souveraineté marocaine, pour la résolution 
de ce différend.

Émirats arabes unis
De leur côté, les Émirats arabes unis ont réaffirmé, devant le même Comité, leur «plein soutien» à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, ainsi qu’à «l’ensemble des mesures que le Royaume entreprend pour défendre son intégrité territoriale et protéger ses citoyens». Les Émirats «soutiennent l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, comme solution conforme au droit international, à la Charte de l’ONU et aux résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité», a souligné, lundi à New York, le représentant émirati à cette réunion. Il a également salué la tenue des deux tables rondes de Genève en 2018 et 2019, tout en appelant à la poursuite des négociations lancées en 2007 sous l’égide des Nations unies.
Le diplomate émirati a rappelé que, «dans le cadre de la mise œuvre dans les faits des relations historiques et solides et du partenariat stratégique qui lient les deux pays frères, les Émirats arabes unis ont ouvert un consulat dans la ville de Laâyoune, dans les provinces du sud du Royaume du Maroc, le 4 novembre 2020.» De même, a-t-il poursuivi, les Émirats saluent les initiatives prises par le Maroc dans le domaine des droits humains, ainsi que sa coopération avec le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU. «Nous saluons également les efforts déployés par le Maroc pour développer la région du Sahara marocain et améliorer les conditions économiques et sociales, notamment le lancement par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du nouveau modèle de développement des provinces du Sud», a conclu le diplomate émirati.

Antigua-et-Barbuda
Pour sa part, Antigua-et-Barbuda a exprimé, lundi devant le Comité des 24 de l’Assemblée générale de l’ONU, son soutien à une solution politique de compromis à la question du Sahara marocain dans le cadre du processus politique sous les auspices exclusifs des Nations unies. «Mon pays soutient le processus politique en cours, mené sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations unies, visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la résolution 2548, adoptée le 30 octobre 2020, qui demande au prochain Envoyé personnel du Secrétaire général de reprendre là où l’ancien Envoyé personnel, Horst Köhler, s’est arrêté», a déclaré l’ambassadeur d’Antigua-et-Barbuda à l’ONU, Walton Webson.
Il a également dit que son pays encourage l’impulsion donnée au processus politique par le Secrétaire général de l’ONU, notamment par la tenue de deux tables rondes à Genève qui ont réuni le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «polisario». «Nous voudrions rappeler à toutes les parties que le but du processus politique est de parvenir à une solution pragmatique et durable qui répondra aux préoccupations de tous avec ouverture. Un tel processus devrait être façonné à partir d’un processus de compromis», a-t-il ajouté. L’ambassadeur a également tenu à souligner que, comme cela a été réitéré par une vingtaine de résolutions du Conseil de sécurité, «une solution politique à ce différend de longue date et une coopération renforcée entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel».

Côte d’Ivoire
 Toujours devant le Comité des 24 de l’Assemblée générale de l’ONU, la Côte d’Ivoire a affirmé que l’initiative marocaine d’autonomie, en tant que solution à la question du Sahara, est conforme au droit international, aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies. «La Côte d’Ivoire salue les efforts du Maroc, notamment son initiative d’autonomie au Sahara visant à parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable, basée sur le réalisme, telle que recommandée par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité», a souligné lundi, l’ambassadeur représentant permanent adjoint de la Côte d’Ivoire à l’ONU, Ibrahima Touré. Il a également affirmé que son pays «apprécie» le nouveau modèle de développement au Sahara lancé en 2015 et devant conduire à «l’autonomisation politique, économique, sociale et culturelle» des habitants de cette région, tout en saluant les efforts du Maroc visant à promouvoir les droits de l’Homme au Sahara, ainsi que ses actions en faveur d’un large accès des populations locales au vaccin contre la Covid-19. 
«Toutes ces actions témoignent de la crédibilité de l’initiative de large autonomie au Sahara présentée par le Maroc, et à laquelle la Côte d’Ivoire réitère son ferme soutien», a déclaré le diplomate. Il a de même renouvelé le plein soutien de son pays au processus politique exclusivement onusien mené sous les auspices du Secrétaire général, tout en se félicitant des «avancées notables» enregistrées par l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, Horst Kholer, dont les bons offices ont permis notamment la tenue de deux tables rondes, en décembre 2018 et mars 2019 en Suisse, avec la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du «polisario».
«Mon pays reste par conséquent optimiste quant à l’engagement exprimé lors des deux premières rencontres en Suisse par les parties prenantes à participer à une troisième, dans le même format, en vue d’approfondir le débat sur les éléments de convergence», a dit le représentant ivoirien. Et de noter que dans cette perspective, la nomination d’un Envoyé personnel du Secrétaire général est vivement souhaitée afin de poursuivre et de consolider la dynamique positive enclenchée par son prédécesseur. «Ma délégation estime en effet qu’il est nécessaire, dans l’intérêt des parties et des États de la région, que les négociations sur le différend du Sahara se poursuivent et aboutissent à une solution juste et durable, qui tire sa légitimité internationale des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi.
«Cette solution politique que nous appelons de tous nos vœux constitue le chemin vertueux qui devrait conduire au règlement pacifique de ce différend régional de longue date. Elle devrait contribuer au renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe, à la stabilité et à la sécurité de la région du Sahel, sans compter ses retombées en matière de développement socio-économique de cette zone et de bien-être de ses populations», a-t-il précisé.

Sénégal
Le Sénégal a tenu a réitéré de son côté son appui à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc. «L’Initiative d’autonomie avancée proposée par le Maroc reste, pour ma délégation, le cadre approprié conforme au droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale», a déclaré le représentant du Sénégal à la réunion du C24, qui tient sa session annuelle à New York du 14 au 25 juin.
Le diplomate sénégalais a ajouté que l’initiative d’autonomie prend également en compte la question des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en application du droit international humanitaire, comme reconnu dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Il a de même relevé que les avancées accomplies par le Maroc sur le terrain, notamment en matière de promotion des droits de l’Homme et de démocratie ainsi que «les efforts considérables déployés pour favoriser le développement économique et social du Sahara marocain, tout en assurant l’autonomisation de ses habitants, ont fini de témoigner de sa volonté de résoudre pacifiquement ce différend».
Le diplomate a également tenu à saluer «la gestion responsable et pacifique, par le Maroc, de la restauration de la libre circulation dans le passage de Guergarate à la suite de son blocage en novembre 2020» par les milices armées du polisario. «Pour marquer son soutien à ces efforts et compte tenu de ses plus de 6.000 ressortissants vivant au Sahara dont 2.500 environ à Dakhla, le Sénégal a inauguré, le 5 avril 2021, un consulat général dans cette ville qui symbolise l’ouverture du Maroc à la région ouest-africaine», a expliqué le représentant sénégalais. Évoquant, par ailleurs, le processus politique mené sous l’égide exclusive de l’ONU, le diplomate a souligné que le Sénégal exhorte «les parties à rester mobilisées dans la dynamique constructive insufflée par les deux tables rondes de Genève pour accompagner le processus politique engagé par les Nations unies jusqu’à son aboutissement, en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis».

Jordanie
Même son de cloche chez le représentant du Royaume de Jordanie qui a réitéré son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie présentée comme base pour le règlement de la question du Sahara marocain. «Je réaffirme ici, une fois de plus, le soutien de mon pays à cette initiative en tant que mécanisme sérieux et réaliste qui prend en considération les spécificités de la région, la souveraineté du Royaume du Maroc et son intégrité territoriale de manière complète et absolue, en conformité avec la Charte des Nations unies», a déclaré le représentant de la Jordanie à la session du C24.
Le diplomate jordanien a, dans ce cadre, salué «l’engagement sincère» du Royaume pour parvenir à une solution politique consensuelle et définitive à ce conflit sur la base de l’initiative d’autonomie, rappelant que le modèle de développement lancé par le Maroc en 2015 a contribué à l’amélioration des indicateurs de développement humain dans cette région. À cet égard, il s’est félicité des efforts déployés par le Royaume à travers notamment le lancement de projets socio-économiques et le développement des infrastructures de base, en plus de la vaste campagne de vaccination contre la Covid-19. 
Il a en outre fait part de la solidité des relations «fraternelles et historiques unissant le Maroc et la Jordanie sous la conduite de Sa Majesté le Roi Abdallah II et de Son Frère, Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
Cette relation historique et stratégique, a-t-il dit, se reflète à travers la coopération continue et la coordination ininterrompue à tous les niveaux, précisant que l’inauguration du consulat général du Royaume Hachémite à Laâyoune en mars dernier est une illustration de «la position ferme de la Jordanie en faveur de l’intégrité territoriale du Maroc». Il a, d’autre part, salué les efforts consentis par le Secrétaire général des Nations unies pour aller de l’avant dans le processus politique en vue de parvenir à une solution réaliste et durable à ce différend. Le diplomate jordanien s’est aussi félicité de l’élan enclenché par les deux tables rondes de Genève tenues les 5 et 6 décembre 2018 et les 21 et 22 mars 2019, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du «polisario». 

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Comité des 24 des Nations unies

 

Omar Hilale interpelle la communauté internationale sur le sort des enfants soldats dans les camps de Tindouf

Au Comité des 24 des Nations unies, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a souligné que la communauté internationale s’inquiète du sort des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, «où un blocus inhumain leur est imposé». À cet égard, M. Hilale a dénoncé les pratiques du groupe armé séparatiste le «polisario» qui «a recours impunément à l’enrôlement militaire des enfants des camps de Tindouf et les envoie, de force, dans des centres d’instruction militaire».  «Cette violation du droit international des droits de l’Homme et humanitaire constitue l’une des pires atteintes à la dignité humaine, car elle prive ces enfants, âgés de 12 et 13 ans, et même moins, de leur enfance et de leurs droits élémentaires, notamment à l’éducation et à la vie de famille», s’est-il indigné.

M. Hilale a interpellé la communauté internationale sur le sort des populations des camps de Tindouf qui «sont victimes de toutes les formes de violations de leurs droits les plus élémentaires».  S’adressant aux membres du Comité, il a déclaré : «Comme vous l’avez récemment suivi dans la presse internationale, le chef du groupe séparatiste “polisario”, Brahim Ghali, est poursuivi en Espagne et a été entendu par la plus haute instance judiciaire espagnole, pour “arrestation illégale, tortures et crimes contre l’humanité” ainsi que pour “génocide”, “assassinat”, “terrorisme” et “disparitions”, commis dans les camps de Tindouf, ce qui démontre le vrai visage hideux de ce groupe armé séparatiste qui, non seulement prive les populations des camps de Tindouf de leurs droits, mais les spolie également de l’assistance humanitaire qui leur est destinée par la Communauté internationale. Cette aide est détournée par le “polisario” pour l’enrichissement personnel de ses membres».

Enfin, l’ambassadeur du Maroc a vivement appelé, une nouvelle fois, «la communauté internationale à entreprendre les démarches nécessaires afin que le HCR puisse assurer l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément à ses obligations statutaires, au droit humanitaire international et aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011». 

 

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