Menu
Search
Jeudi 18 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 18 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

L’IMRI débat de la nouvelle doctrine de la diplomatie marocaine

L’Institut marocain des relations internationales (IMRI) a repris, mardi, son cycle de conférences en présentiel avec une rencontré placée sous le thème «La nouvelle doctrine de la politique étrangère du Maroc : quelle évaluation ?» Cette rencontre a été l’occasion de revenir sur les positions de la diplomatie marocaine depuis l’intronisation de S.M. le Roi Mohammed VI.

L’IMRI débat de la nouvelle doctrine  de la diplomatie marocaine
Jawad Kerdoudi.

La nouvelle doctrine de la politique étrangère du Maroc ainsi que les dernières actions de la diplomatie marocaine ont été au centre des débats, mardi dernier, au siège de l’Institut marocain des relations internationales. Ouvrant les travaux de cette conférence, le président de l’Institut, Jawad Kerdoudi, a insisté sur l’importance de la diversification des relations internationales. Une dimension que la diplomatie marocaine a intégrée depuis plusieurs années et notamment après l’accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône, a assuré M. Kerdoudi. 
Retraçant le parcours de cette diversification des relations diplomatiques du Maroc au-delà de ses partenaires classiques, notamment européens, le chercheur a mis en avant la politique africaine du Souverain. Il est également revenu sur les visites effectuées par S.M. le Roi à plusieurs reprises aux États-Unis ainsi qu’en Russie, en Chine, en Inde et au Japon. Cette diversification permet au Royaume de ne pas rester prisonnier de ses relations classiques, a-t-il souligné.  

Attirant l’attention sur la fermeté qui caractérise désormais l’action diplomatique du Royaume, M. Kerdoudi a rappelé la position intransigeante du Royaume face à la France et la rupture de la coopération judiciaire avec l’Hexagone pendant plus d’une année. Il est aussi revenu sur la position marocaine face aux déclarations déplacées sur le Sahara marocain de Ban ki-moon, alors secrétaire général de l’ONU, ainsi que face à la prise de position de Christopher Ross. Dans ce sens, M. Kerdoudi a assuré que la fermeté du Maroc a toujours porté ses fruits. Prenant la parole également lors de cette rencontre, le politologue et professeur de droit Mustapha Sehimi s’est attardé, de son côté, sur les deux récentes crises politiques qui ont opposé le Maroc à l’Allemagne et à l’Espagne. Analysant ces deux crises, de natures différentes, M. Sehimi a mis l’accent sur les pressions qu’a subies l’Allemagne pour écarter le Maroc de la première conférence de Berlin sur la Libye. Des pressions exercées par l’Algérie avec qui l’Allemagne entretient de bonnes relations économiques, et par la Turquie, a-t-il relevé. 

Cette conférence-débat, marquant la reprise du cycle de conférences organisées par l’IMRI après plusieurs mois d’arrêt à cause de la situation épidémiologique, a également connu la participation du vice-président de l’Institut et militant des droits de l’Homme, Abdelhafid Oualalou, ainsi que du chercheur associé à l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) et administrateur à l’IMRI, Hassan Saoudi. 

Lisez nos e-Papers