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L’ISIC célèbre cette fête à travers l’exposition de la professeure Khadija Zizi

L’Institut supérieur de l’information et de la communication a marqué la Journée du 8 mars en organisant une exposition de l’artiste-peintre Khadija Zizi, qui n’est autre que le professeure d’anglais au sein du même établissement.

L’ISIC célèbre cette fête à travers l’exposition de la professeure Khadija Zizi

L’histoire de Khadija Zizi avec la peinture ne date pas d’aujourd’hui. C’est depuis l’an 2000 qu’elle a commencé à la pratiquer, en participant à des ateliers avec des peintres professionnels, notamment Said Qodaid avec qui elle suit une formation depuis 11 ans. «La peinture a été pour moi, et l’est toujours, une sorte de thérapie, surtout après le décès de ma mère. Elle me donne la joie de vivre, je me sens plus épanouie, dynamique, légère… J’essaye, à chaque fois, de transmettre cela à mes étudiants pour qu’ils exploitent toute graine de leur passion, aussi petite soit-elle». Mais, Khadija Zizi ne s’est pas arrêtée à la peinture, elle s’adonne, également, au chant depuis 2016, suite à son adhésion à deux chorales. Ce qui lui a inspiré des tableaux avec des instruments de musique et des femmes chanteuses, comme son tableau fétiche d’Oum Kaltoun. Pour ses sujets de prédilections, ils sont les fruit et impressions de ses nombreux voyages, des hommages à sa maman, à travers ses broderies et ses tissus, un clin d’œil aux droits de la femme, ainsi que des ressentis et sensibilités comme la quiétude et l’insouciance, entre autres thématiques, fruit de circonstances particulières. C’est le cas de la période du confinement sanitaire qui lui a inspiré deux tableaux qui représentent sa frustration vis-à-vis de ce manque de liberté imposé pour lutter contre la propagation du virus. Son inspiration suit, en général, ses états d’âme ainsi que les évènements du quotidien, apportant, dans la plupart du temps, beaucoup d’espoir et d’optimisme.
Ses tableaux, qui mêlent l’acrylique aux diverses techniques mixtes, en utilisant sable, collage, résine, tissus, laine, perles, ont été exposés dans plusieurs espaces, comme le Centre culturel de l’Agdal, la galerie Nadira, le Centre culturel de Hay Riad, la galerie américaine Hament dans l’État de New York qui gardera ses travaux exposés en ligne pendant 365 jours. 


Parcours
Après des études en lettres et littérature anglaises à l’Université Mohammed V et l’obtention d’une licence, Khadija Zizi part aux États-Unis d’Amérique pour obtenir son doctorat. Sa thèse (Ph.D.) de l’Université d’Urbana-Champaign (Illinois), qui a traité du discours de la presse et de ses applications à l’enseignement de l’anglais en tant que langue étrangère, l’a menée à enseigner à l’Institut supérieur de l’information et de la communication (ISIC) à Rabat.
Khadija Zizi a été présidente de l’Association des professeurs d’anglais (MATE) en 1992. Elle a participé, en tant que «Associate Editor» à la rédaction du quatrième volume de l’anthologie «Women Writing Africa» publiée en 2009. Elle y a contribué par cinq textes écrits par des femmes et célébrant les femmes. Le texte principal est celui que sa mère avait enregistré sur une cassette audio et qui décrit son parcours de jeune fille, de femme, et de mère... Un des tableaux de Khadija Zizi illustre la couverture de la version française de l’anthologie, «Des femmes écrivent l’Afrique, l’Afrique du Nord», parue en février 2013.

 

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