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L’«Union des Mouvements populaires» prépare son congrès constitutif

Un nouveau venu vient allonger la liste des partis politiques marocains. Il s’agit d’une nouvelle formation qui se réclame être dans la continuité des idées des partis harakis, notamment celles défendues par feu Mahjoubi Aherdane. Azzeddine Touimi Benjelloun, le fondateur de ce nouveau parti baptisé «l’Union des Mouvements populaires», compte prendre part aux prochaines législatives.

L’«Union des Mouvements populaires» prépare son congrès constitutif

À quelques mois des élections législatives, régionales et communales, prévues pour le 8 septembre prochain, la liste des partis politiques marocains n’en finit pas de s’allonger. En effet, un ancien membre du bureau politique du Mouvement populaire (MP), Azzeddine Touimi Benjelloun, qui est également le secrétaire général de l’Union des syndicats populaires, vient d’annoncer la création d’une nouvelle organisation politique qui se détache de «la mouvance populaire», il s’agit de «l’Union des Mouvements populaires» (UMP). Le fondateur de ce nouveau parti dit avoir eu, vendredi 11 juin, le récépissé de la part du département de l’Intérieur et d’avoir collecté les signatures exigées par la loi organique sur les partis politiques permettant la fondation d’une telle structure. La prochaine étape sera la tenue du congrès constitutif. Pour cela, nous apprend Azzeddine Touimi Benjelloun, une commission préparatoire est constituée et devait se réunir à partir de mardi pour décider du lieu et de la date de ce congrès qui devra avoir lieu avant les prochaines élections. En effet, le but de la nouvelle formation est de participer aux prochaines échéances avec l’objectif très ambitieux d’être classée parmi les premières formations (deuxième ou troisième) à l’issue des prochaines législatives.

Elle souligne que de nombreux profils se bousculent au portillon du nouveau-né, l’UMP, pour se porter candidats sous ses couleurs pour ces élections. D’ailleurs, le nouveau parti ne cache pas qu’il a déjà une force de frappe constituée par l’aile syndicale que dirige son fondateur. Un avantage qu’il compte mettre à profit dans certaines circonscriptions dans les villes de Casablanca, de Fès ainsi que dans les provinces du Sud. En ce qui concerne le projet politique de cette nouvelle structure, elle soutient être dans la continuité de l’école de feu Mahjoubi Aherdane.
Par ailleurs, la constitution de ce nouveau parti montre que l’échiquier politique marocain est difficile à cerner, étant donné que le nombre de partis politiques marocains, depuis l’indépendance à aujourd’hui, a continuellement augmenté. Cela s’est accompagné de scissions et de rares opérations de fusions. Justement, si la scène politique avait connu la fusion de trois formations dans un seul parti, le MP (le MP, le Mouvement national populaire et l’Union démocratique avaient fusionné en 2006), aujourd’hui c’est le contraire qui se produit avec la création de l’UMP.

L’histoire des partis politiques rappelle, par ailleurs, le même scénario scissionniste puisque le Mouvement populaire avait donné lieu, suite à des scissions, au Mouvement populaire démocratique et constitutionnel (en 1967) et au Mouvement national populaire (en 1991). Ce qui confirme que la spécificité de l’échiquier politique marocain, depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui, reste la prédominance des scissions et des divisions. 

 

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