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Le Maroc, un hub financier et d’affaires pour l’Afrique

Pourquoi le Maroc est-il un hub financier et d’affaires pour l’Afrique ? C’est la question à laquelle ont répondu différents acteurs économiques marocains qui ont pris part à un débat organisé en marge de de la semaine de l’investissement à l’Expo Dubaï 2020.

«Le Maroc, un hub financier et d’affaires pour l’Afrique», était l’un des sujets débattus au Pavillon Maroc à l’Expo Dubaï 2020. Cette rencontre, organisée en marge de la semaine de l’investissement par Casa Finance City, a réuni une pléiade d’acteurs du monde économique et financier. Abdou Diop, DG de Mazars et président de la commission Afrique de la CGEM, a affirmé, à cette occasion, que la place du Maroc en tant que hub continental n’est plus à démontrer. «Le Maroc a commencé à investir en Afrique, à un moment où tout le monde fuyait le continent, dans une perspective de long terme», ajoute-t-il. M. Diop cite trois éléments qui interviennent dans cette dynamique : «Le Maroc, à travers ses écosystèmes industriels, son système financier et son secteur privé, qui a fortement investi dans le continent, a construit une base de l’émergence. Le deuxième élément est la connectivité du Royaume au reste du monde, qu’elle soit maritime, terrestre, aérienne ou électrique. Le troisième est celui de la vision constante et la stratégie à long terme portée par S.M. le Roi et déployée par les secteurs public et privé». Et de noter que cette dynamique vient accompagner le développement dans le continent en investissant dans les plans nationaux de développement et les secteurs stratégiques, notamment dans les infrastructures, la finance, l’énergie, l’immobilier, le développement agro-industriel, la transformation des produits locaux et la logistique. «Toutes ces raisons font du Maroc la place où investir lorsqu’on est une entreprise internationale et qu’on souhaite se développer sur le continent», a-t-il déclaré. 

Même son de cloche auprès du directeur général d’Attijariwafa bank, Ismaïl Douiri, qui a indiqué que «le Maroc donne l’exemple, grâce à la vision de S.M. le Roi, qui a lancé ce mouvement important d’investissement en Afrique, mais aussi grâce à toute l’infrastructure, notamment dans les services financiers, afin d’accompagner tous les investisseurs internationaux intéressés par le continent». Et d’ajouter que le groupe avait décidé d’aller le plus tôt possible dans plusieurs marchés africains, car «c’est en prenant soi-même des risques et en comprenant les situations qu’on est capables d’aider ses clients». Le responsable a, par ailleurs, souligné la volonté d’accompagner les clients à se développer et conquérir de nouveaux marchés, mais aussi de contribuer à l’intégration régionale en Afrique, qui va faire du continent le moteur de la croissance des 50 prochaines années. 

Pour sa part, Mohammed Agoumi, DG délégué de la coopération à l’international-Bank of Africa, a précisé que «tous ceux qui sont en train de se demander pourquoi le Maroc n’ont qu’à regarder comment les pays africains nous perçoivent. Ces pays nous regardent comme un pays qui a réussi son émergence, un pays qui a des traditions et une religion qu’on partage ensemble». M. Agoumi insiste aussi sur les atouts du Royaume en tant que destination attractive pour les investisseurs. «Tous les accords que nous avons signé avec l’Europe et les États-Unis vont beaucoup nous servir pour attirer les investissements internationaux. Pour l’Afrique subsaharienne, je crois que passer par le Maroc, c’est avoir l’opportunité d’investir sainement et sereinement», a-t-il conclu. nMohamed Sellam

 

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