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La vision du Parti de l’Istiqlal pour les cinq prochaines années a été dévoilée mercredi à Casablanca. Lors d’un business lunch organisé par la communauté globale des dirigeants sur le thème «les orientations stratégique du Maroc pour les 5 prochaines années : la vision de l’Istiqlal», le secrétaire général du parti de la balance a exposé en détail une feuille de route de 10 objectifs pour un Maroc prospère et développé. Dans son intervention, Nizar Baraka a souligné l’importance de la consolidation de la souveraineté nationale à travers le renforcement du patriotisme économique, la généralisation de la préférence nationale à tous les départements ministériels et aux entreprises publiques et le développement du made in Morocco ainsi que l’encouragement de la consommation des produis marocains. M. Baraka a également plaidé pour le renforcement de l’efficience de l’État à travers la révision de ses priorités et son champ d’action tout en accordant une attention particulière à l’éducation et à la santé publique. Il a estimé à cet égard que le renforcement de l’efficience de l’État passe également par l’orientation de la commande publique, la révision du schéma institutionnel et la redéfinition du périmètre de la sphère publique. Il s’agit également, selon lui, de mettre en place également les mécanismes de dialogue, de concertation et de négociation entre l’ensemble des acteurs qui concourent à la vie politique, économique, sociale, environnementale et culturelle.
Autre axe stratégique de la vision du Parti de l’Istiqlal évoqué par le secrétaire général : le renforcement de la résilience sociétale du pays. Pour le SG du doyen des partis marocains, la réalisation de cet objectif passe par la mise en place des mécanismes d’adaptation aux chocs, le développement de la capacité à anticiper les crises, et la mise en place de nouveaux tissus de relations entre organisations et institutions. Le Parti de l’Istiqlal met l’accent en outre sur l’intérêt de relancer l’économie de manière responsable. En effet, comme le souligne M. Baraka, il est nécessaire d’envisager la relance dans le respect de l’environnement et dans l’objectif de réduire les inégalités sociales et territoriales, et de créer des emplois et de garantir aux citoyens une vie digne.
La feuille de route du parti de la balance accorde par ailleurs une grande importance à la lutte contre l’économie de rente et la culture des privilèges. L’Istiqlal estime en effet qu’il est nécessaire de garantir la primauté de la règle de droit, et de mettre en place un environnement institutionnel et économique qui favorise l’initiative et l’investissement productif, et renforce l’attractivité et la compétitivité des entreprises. Le même environnement devra également assurer la transparence de l’administration et la simplification de l’accès aux services publics tout en veillant au renforcement du pouvoir des autorités de régulation et de lutte contre la corruption et la lutte contre les conflits d’intérêts.
Autre objectif est non des moindres prévu dans la vision du parti, la poursuite de la transition écologique. Selon M. Baraka, il est désormais nécessaire de poursuivre le plan de développement des énergies renouvelables qui devrait permettre au Maroc de produire 52% de ses besoins électriques grâce à l’énergie renouvelable à l’horizon 2030 et développer l’hydrogène, la biomasse etc., tout en mettant en place un véritable marché concurrentiel de l’énergie électrique. Le même responsable plaide également pour la mise en œuvre du plan national de l’eau, la stratégie nationale du développement durable et la contribution nationale (NDC) en matière de changement climatique sur les plans national et régional.
Sur le volet de la transition numérique, le parti préconise l’accélération de la transformation enclenchée. Dans ce sens, M. Baraka insiste sur la garantie des prérequis institutionnels, des ressources humaines et des télécommunications nécessaires à une transformation digitale porteuse d’emplois et de croissance et souligne l’importance de réduire la fracture numérique en mettant en place des programmes d’alphabétisation numérique et des programmes de transformation numérique des territoires. Enfin, le secrétaire général évoque l’importance de la consolidation de la cohésion sociale, l’institutionnalisation du dialogue sociale et l’amélioration du fonctionnement du marché du travail.
