Menu
Search
Mardi 16 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 16 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Les opérateurs marocains se doivent d’en comprendre les spécificités

Le marché américain est l’un des plus compétitifs au monde. Y trouver une place dépend de plusieurs facteurs que les opérateurs marocains tentent d’intégrer dans leur démarche et plusieurs y parviennent depuis quelque temps.

Les opérateurs marocains se doivent d’en comprendre les spécificités

Premier au niveau mondial, le marché américain est l’un des plus compétitifs de la planète. Pour y trouver une place, les opérateurs marocains ont rapidement compris qu’il ne suffisait pas d’avoir le bon produit, mais qu’il fallait également adopter le bon discours et la bonne stratégie. En effet, avec quelque 50 États différents, les États-Unis offrent une cinquantaine de marchés avec leurs propres spécificités. Dans un guide d’accès au marché américain, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) rappelle à ses membres que ce marché présente une structure différente de celle du marché marocain. «La démarcation entre les secteurs public et privé y est plus marquée», relève la Confédération patronale soulignant que «les responsables prennent souvent des décisions dans l’instant et peuvent être prêts à conclure une affaire plus vite que ce à quoi s’attendent les Marocains». 
Revenant sur les particularités de ce marché, la CGEM rappelle que le fonctionnement des entreprises américaines est marqué par une tendance à la délégation du pouvoir aux niveaux hiérarchiques ou la prédominance du chef d’entreprise dans les négociations. «La délégation peut cependant être très poussée», affirme la Confédération en mettant en avant la grande accessibilité des interlocuteurs sur ce marché ainsi que le temps de prise de décision qui est relativement très rapide. La CGEM précise, par ailleurs, à ses membres que le poids des institutions et des circuits administratifs dans les affaires reste faible sur le plan institutionnel, mais très lourd sur le plan réglementaire et juridique. Quant à la culture des affaires, elle est très largement dominée par des critères financiers et juridiques, toujours selon l’Instance patronale.
Dans un entretien accordé au magazine «Finances news», le président de l’Association marocaine des exportateurs (Asmex),  Hassan Sentissi, avait mis en avant les difficultés rencontrées par les opérateurs marocains au niveau du marché nord-américain en général. Le responsable avait souligné toutefois que ce marché se composait de niches pour les exportateurs marocains. «Nous pouvons y développer nos parts de marchés en mettant en place un accompagnement spécifique pour nos exportateurs», avait-il souligné. 

 

Lisez nos e-Papers