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La septième édition du festival de danse contemporaine «Les Rencontres chorégraphiques de Casablanca» démarre officiellement aujourd’hui. Plusieurs espaces culturels de la métropole seront animés jusqu’au 9 octobre par des performances inédites présentées par des artistes marocains et étrangers.
L’Institut français (IF) accueillera, mercredi à 18 h, une performance encadrée par les chorégraphes Wajdi Gagui et Ahlam El MorsIi, fondateurs de la compagnie Col’Jam, organisatrice des Rencontres chorégraphiques de Casablanca. Dans une scène neutre, un décor minimaliste, une masse humaine difforme… cette pièce nous transporte dans un univers représentatif de nos tourments les plus profonds où le mouvement, tantôt lent tantôt frénétique, dénonce l’angoisse endurée par les corps et les esprits depuis la séparation originelle inhérente à la condition humaine : la naissance.
Le jeudi 7 octobre, c’est le danseur indépendant, pédagogue et chorégraphe allemand Jonas Frey qui investit l’IF Casablanca à partir de 19 h. Invité par le Goethe-Institut Maroc, Jonas Frey présentera «The Dreamer». Ce solo joue avec les mouvements acrobatiques du breakdance et emmène le spectateur dans un voyage à travers un monde de rêve, de mouvements. Jonas Frey travaillera aussi en master class avec les jeunes talents de la scène de danse urbaine et contemporaine marocaine. Cet artiste qui vient de la culture urbaine du breakdance a étudié à l’ArtEZ School of Dance d’Arnhem aux Pays-Bas. Dans son travail, Jonas Frey incarne les idées de la culture hip-hop et oscille entre danse contemporaine et danse urbaine. Il explore, par exemple, des méthodes et des idées pour placer la danse urbaine dans le contexte de la chorégraphie contemporaine. Jonas se concentre sur une quête collective où les idées émergent sur une base de partage.
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Les artistes marocains à l’honneur
La septième édition des «Rencontres chorégraphiques de Casablanca», une édition de résistance, comme la désignent les organisateurs, met particulièrement l’accent sur les jeunes danseurs et chorégraphes émergents vivant ou originaires du Maroc. Seront ainsi présentés le solo «Koboul» de Manal Tass, réalisé dans le cadre du projet «Un/Controlled Gestures» du Goethe-Institut, et les performances work-inprogress «Pression» et «Ur Move», auxquelles participent des danseurs du projet EUNIC «Dance Fusion Morocco». En plus du programme de performance, des masterclass avec des mentors locaux et internationaux offrent l’opportunité d’apprendre la danse et d’échanger avec les acteurs de la scène contemporaine et urbaine locale.
