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Les partis politiques ciblent un meilleur taux de couverture

La présentation du plus grand nombre de candidats pour les prochaines élections a un coût que les formations politiques doivent supporter. Mais cela permet également d’augmenter leurs chances de remporter le maximum de sièges, le 8 septembre prochain.

Les partis politiques ciblent un meilleur taux de couverture

Le jour J approche et les préparatifs en relation avec les prochaines échéances législatives, régionales et communales du 8 septembre se poursuivent. Les partis politiques s’activent pour choisir leurs candidats dans les différentes listes locales, les listes régionales des femmes… Dans ce sens, l’enjeu auquel ils doivent faire face est d’assurer la couverture du maximum de circonscriptions et faire face aux charges que cette opération engendre. Cette opération a un impact important sur le plan des moyens que les partis doivent mobiliser. Le pari est à la portée des grands partis politiques qui ont suffisamment de moyens pour le relever, mais reste inaccessibles pour les petites formations. 

En effet, les grandes formations ont décidé de couvrir l’ensemble des circonscriptions en ce qui concerne les élections législatives. C’est le cas notamment du Parti de la justice et du développement (PJD), de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Mouvement populaires. Ce qui confirme l’ambition déjà affichée par ces acteurs politiques lors des échéances législatives précédentes. Ces partis avaient consenti de grands efforts en 2016 pour présenter des candidats dans toutes les circonscriptions locales en lice. Avant cette date, seul le Parti de l’Istiqlal était parvenu à couvrir toutes les circonscriptions (avec un taux de 100%) depuis l’adoption du mode électoral par liste, c’est-à-dire en 2002, en 2007 et en 2011, les autres grands partis s’étaient rapprochés du taux de couverture de 100%, mais sans l’atteindre. 

Les petites formations, elles, avaient de la peine à arriver au taux de 50% de couverture. Depuis 2016, en plus de l’Istiqlal, de nouvelles grandes formations avaient décidé de couvrir l’ensemble des circonscriptions en lice. Une ambition que ces formations politiques reproduisent au cours de ces élections avec une couverture de l’ensemble des 92 circonscriptions en jeu. Ce qui s’ajoute, bien évidemment, à la présentation de candidates dans l’ensemble des listes régionales dédiées aux femmes. L’alliance du CNI (Congrès national Ittihadi) et du PADS (Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste) compte également assurer une couverture de l’ensemble des circonscriptions, nous assure Laziz Abdeslam, secrétaire général du CNI. 

Par ailleurs, selon Chakir Achahbar, président du Parti de la réforme et de l’équité (PRE), les petites formations n’ont pas les moyens de présenter des candidats dans l’ensemble des circonscriptions. «Même pour les candidats que nous allons présenter, nous allons mener une campagne électorale avec le minimum de moyens», souligne-t-il. Par ailleurs, les grandes formations politiques ont également de la peine à assurer une couverture de l’ensemble des circonscriptions en ce qui concerne les communales. C’est ce que nous explique Driss Lachgar, secrétaire général de l’USFP, qui souligne que son parti espère dépasser le taux de la couverture qu’il a assuré lors des précédentes élections communales, c’est-à-dire dépasser un taux de couverture de 50%. Comme les autres partis, l’USFP assure pouvoir couvrir à 100% les circonscriptions locales dans les grandes villes où le mode électoral par liste est en vigueur au titre des élections communales. 

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