Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Nation

Le PJD décide de sanctionner ses membres élus à la deuxième Chambre

Dix jours après avoir exigé leur démission, le Parti de la justice et du développement (PJD) a décidé de sanctionner ses parlementaires, membres de la Chambre des conseillers. Dans un communiqué publié mercredi, le secrétariat général du parti a assuré que les deux parlementaires seront déférés devant la commission disciplinaire. Quant au troisième, le parti assure que la procédure de son adhésion au parti n’a jamais été finalisée.

Le PJD décide de sanctionner ses membres élus à la deuxième Chambre
Le PJD a du mal à se remettre de sa défaite électorale du 8 septembre

Trois membres du Parti de la justice et du développement (PJD) élus le 5 octobre à la Chambre des conseillers se sont retrouvés au coeur d’un bras de fer les opposant à l’administration du parti. Dans un communiqué publié au lendemain de ces élections, le secrétariat général du parti de la lampe avait exigé la démission des trois membres en en refusant de cautionner les résultats de ces élections. Mais les nouveaux élus qui ont assisté à la séance inaugurale de cette première année législative ont fait peu de cas de l’injonction de leur parti. Face à la réclacitrance des trois parlementaires, le Secrétaire Général du parti n’est pas resté les bras croisés.

Dans un nouveau communiqué, l’instance décisionnelle du parti affirme que «Le PJD n’est pas concerné par les élections de la deuxième Chambre et n’y est pas représenté». De ce fait, le parti affirme que des procédures disciplinaires seront engagées contre les parlementaires Mustapha Dahmani et Mohamed Benfqih, tous les deux membres du parti. Ils seront renvoyés devant la commission d’arbitrage du parti qui statuera sur leur cas dès dimanche prochain. En attendant la décision finale, les deux militants seront suspendus de toutes leurs responsabilités au sein des organisations du parti. Quant au parlementaire Saïd Chakir, élu à la deuxième Chambre sous les couleurs du parti, le secrétariat général affirme qu’il n’est même pas membre de la formation politique. En effet, son adhésion n’a pas été finalisée depuis qu’il a quitté son ancien parti, lit-on sur le communiqué. Son refus de démissionner de ses nouvelles fonctions parlementaires entraine donc la suspension définitive de son adhésion.

Victorieux lors des législatives de 2011 et de 2016, le PJD s’est effondré lors des dernières élections du 8 septembre dernier. Passant de 125 sièges à la première Chambre à seulement 13 pour l’actuelle législature, le parti de la lampe s’est retrouvé dans l’incapacité de former un groupe parlementaire après avoir dirigé deux gouvernements. Une situation qui a entraîné notamment la démission du secrétariat général et l’annonce d’un congrès national pour l’élection des nouvelles instances dirigeantes du parti. 

Lisez nos e-Papers