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La première Semaine nationale de la santé universitaire, organisée à Rabat autour du thème «Vie estudiantine et santé psychique en temps de pandémie», a lancé un plaidoyer en faveur d’un programme national pour la santé mentale et physique de l’étudiant.
S’exprimant jeudi lors de la clôture de cet événement organisé dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministère de la Santé et l’ONOUSC, le directeur de l’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles, Noureddine Touhami, a insisté sur l’implication de tous pour la mise en œuvre de la loi-cadre 51-17 relative à la réforme du système d’éducation, d’enseignement, de formation et de recherche scientifique.
Il a cité, en particulier, les projets liés à la promotion de la santé universitaire ainsi qu’aux activités culturelles et sportives visant à préserver la santé des étudiants, exprimant d’autre part l’espoir de voir cette semaine nationale devenir un rendez-vous annuel dédié à l’étudiant et à son état de santé.
La chef du département des services sociaux et de la vie étudiante à l’ONOUSC, lham Ben Ghanou, s’est de son côté félicitée de l’organisation de cet événement avec la participation de médecins, professeurs et spécialistes en santé mentale entre autres, notant qu’il a été procédé, au cours de cette semaine, à la mise en place d’une cellule d’écoute et d’un centre de santé universitaire.
En outre, des galeries du ministère de la Santé et des associations de la société civile ont été créées, a-t-elle ajouté, relevant que 30 conférences et 20 tables rondes ont été organisées, en plus d’un concours de poésie en présence de 135 participants.
La Semaine nationale de la santé universitaire vise à mobiliser les divers acteurs concernés en faveur de la protection de la santé des étudiants et à sensibiliser aux mesures nécessaires à cet effet, avec la participation des différentes universités, tout en œuvrant pour une implication accrue de la société civile dans cette entreprise
