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Un plan mondial de transition attendu à Rome

Un plan mondial de transition  attendu à Rome
En Tunisie, en Croatie et au Maroc, près d’un résident côtier sur 100 est un pêcheur. Ph. DR

Jusqu’au 5 février se tient à Rome la 34e session du Comité des pêches de la FAO, espace intergouvernemental où sont abordées les questions liées à la pêche et à l’aquaculture et dont il est attendu «les bases d’un plan mondial destiné à transformer les écosystèmes bleus». Ce Comité est également à l’origine de l’adoption, 
en 1995, du code de conduite qui définit les critères pour la mise en œuvre de politiques nationales visant la conservation responsable des ressources halieutiques. Depuis lors, même si la pression sur ces ressources a diminué, il n’empêche que les prises dépassent largement le potentiel naturel menaçant la durabilité de ce secteur économique.
Dans son rapport annuel de 2020 sur la situation mondiale de la pêche, la FAO déplore qu’en Méditerranée et en mer Noire, espaces maritimes les plus menacés, «75% des stocks de poissons sont certes toujours surexploités» tout en se félicitant que ce chiffre a diminué de plus de 10 points de pourcentage de 2014 à 2018 et d’écrire «bien que la plupart des stocks restent surexploités, c’est la première fois depuis plusieurs dizaines d’années que la Commission générale des pêches pour la Méditerranée est en mesure de faire état de certaines tendances positives». Dans ces régions, le secteur de la pêche fournit 225.000 emplois à bord. En Tunisie, en Croatie et au Maroc, près d’un résident côtier sur 100 est un pêcheur.
Au niveau mondial, le poisson figure parmi les produits alimentaires qui génèrent le plus d’échanges commerciaux. Selon l’Organisation onusienne, les exportations de poisson sont passées de 36 milliards de dollars en 1990, à 165 milliards en 2018. La FAO se dit convaincue qu’une «gestion efficace améliorera la viabilité du secteur de la pêche et pourrait augmenter la production mondiale de 15% en 2030». 
À la seule condition de respecter le code de conduite pour la durabilité des ressources halieutiques, objet de la réunion de Rome. 

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