Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Plus de 56 % des candidats aux législatives sont diplômés de l’enseignement supérieur, 53,4 % ont moins de 45 ans

Le ministre de l’Intérieur vient de publier, sur le site officiel consacré aux élections, de nouvelles données relatives à la cartographie des candidats aux élections de la Chambre des représentants. Ces données portent notamment sur les tranches d’âges des candidats par région, leur niveau d’instruction ainsi que leur répartition selon le genre. Selon cette cartographie, plus de 53% des candidats sont jeunes et plus de 56% d’entre eux sont diplômés de l’enseignement supérieur.

Plus de 56 % des candidats aux législatives sont diplômés de l’enseignement supérieur, 53,4 % ont moins de 45 ans

Sur les 6.815 candidats qui se sont présentés aux législatives, 56,89% sont diplômés de l’enseignement supérieur, seulement 8,82% n’ont pas dépassé le primaire, alors que le reste (soit 33,5%) a le niveau du secondaire. C’est ce que montrent les données qui viennent d’être introduites sur le site consacré aux élections élaboré par le ministère de l’intérieur (www.elections.ma). Il en ressort également, concernant les tranches d’âge des candidats à la députation, que 53,4% ont moins de 45 ans (27,32% ont moins de 35 ans et 26,08% ont entre 35 et 45 ans). Les candidats aux élections de la Chambre des représentants ayant plus de 55 ans représentent 22,5% de l’ensemble des candidats. En matière de genre, les candidats hommes présentés par les 31 partis politiques en compétition pour ces élections occupent plus des deux tiers avec 65,8% face à 34,2% de candidatures dédiées aux femmes. Il s’agit de 1.567 candidates présentées à travers les circonscriptions électorales régionales et 762 dans les circonscriptions électorales locales. Par ailleurs, l’analyse de ces données sur le plan des douze régions que compte le Royaume fait ressortir, parfois, une nette différence des profils des candidats d’une région à une autre. À titre d’exemple, l’on peut constater que les trois régions du Sud englobent les taux les plus élevés de candidats les plus jeunes de moins de 35 ans.

Ainsi, si la moyenne nationale est de 27,32, ce taux est de l’ordre de 31,82% dans la région Dakhla-Oued Eddahab, 29,5% à Laâyoune-Sakia El Hamra et 28,69% à Guelmim-Oued Noun. Alors que ce taux baisse jusqu’à 18,37 % dans la région de Fès-Meknès, 18,69% dans la région de Marrakech-Safi et 19,3% parmi les candidats de la région de l’Oriental. Cependant, le paradoxe est que ces sont les trois régions du Sud qui comptent le taux le plus faible de femme candidates. Les chiffres du ministère de l’Intérieur montrent que le taux plus faible de participation famine parmi les candidats aux élections est enregistré dans la région Guelmim-Oued Noun avec 6,56%, suivie de celle de Laâyoune-Sakia El Hamra avec 8,63%, puis la région de Dakhla-Oued Eddahab avec un taux de 12,12%. Par ailleurs, les taux les plus important de participation des femmes aux législatives en tant que candidates sont enregistrés dans la région de Rabat-Salé-Kénitra (18,94%), à Marrakech-Safi (16,61%) et à Casablanca-Settat (16,43%).

En ce qui concerne les niveaux d’instruction, la région de Draa-Tafilalet se positionne avec le plus important nombre de candidats ayant un niveau d’instruction supérieur. Un taux de 59,92% qui dépasse de quelques points la moyenne nationale (56,89%). Viennent ensuite, selon ce classement, la région de Guelmim-Oued Noun où se présentent 59,02% de candidats ayant des niveaux d’études supérieures et la région de Souss-Massa avec un taux de 58,72% de candidats ayant ce même profil. Par ailleurs, la région de Dakhla-Oued Eddahab est en bas de la liste avec un taux de 48,48 %, en dessous de la moyenne nationale. La même région représente le taux le plus élevé de candidats ayant à peine un niveau d’instruction du primaire avec 16,67%, alors que la moyenne nationale est de l’ordre de 8,82%. Dans les autres régions, le taux de cette catégorie de candidats avec le niveau primaire se situe entre 5,03% dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra et 11,71% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. 

 

Lisez nos e-Papers