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Rebond de 10% par rapport à 2020, insuffisant pour le climat

Rebond de 10% par rapport à 2020,  insuffisant pour le climat
Les énergies renouvelables dominent les investissements dans la nouvelle production d’électricité et devraient représenter 70% du total de 530 milliards de dollars dépensés en 2021. Ph. DR

La demande mondiale d’énergie devrait augmenter de 4,6% en 2021, compensant largement la contraction de 4% en 2020, selon les dernières estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Cette hausse devrait être accompagnée du redressement des investissements durant l’année en cours et devraient atteindre les 1.900 milliards de dollars, soit un rebond de 10% par rapport à 2020. Pareil pour les investissements mondiaux dans le secteur de l’électricité qui devraient augmenter d’environ 5% en 2021 pour atteindre plus de 820 milliards de dollars. 
Cette production devrait être largement dominée par les ressources renouvelables. «Les énergies renouvelables dominent les investissements dans la nouvelle production d’électricité et devraient représenter 70% du total de 530 milliards de dollars dépensé en 2021 pour toutes les nouvelles capacités de production», rapporte l’AIE dans son dernier rapport de juin. Grâce aux nouvelles technologies, un dollar dépensé pour le déploiement éolien et solaire photovoltaïque génère aujourd’hui quatre fois plus d’électricité qu’un dollar dépensé pour les mêmes technologies il y a dix ans. Cependant, ces progrès notables restent insuffisants pour atteindre les objectifs climatiques qui consistent à contenir le réchauffement plantaire au mieux à 1,5°C et au pire à 2°C, fait savoir l’AIE. «Le rebond des investissements dans l’énergie est un signe bienvenu, mais des ressources bien plus importantes doivent être mobilisées et dirigées vers les technologies énergétiques propres pour mettre le monde sur la bonne voie pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050», a commenté Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. Ce qui semble inquiéter ce responsable c’est l’augmentation en parallèle des investissements pétroliers et gaziers d’environ 10% en 2021. 

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