Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Sahara marocain : Le Maroc appelle le Conseil de sécurité à déterminer le responsable de la violation du cessez-le-feu et du blocage du processus politique

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, pousse Alger dans ses derniers retranchements en mettant à nu ses manœuvres et sa duplicité. «Il convient de définir les responsabilités, déterminer qui joue un rôle constructif, qui travaille avec sérieux et fait preuve de clarté dans les positions, et qui manipule, manœuvre et se contredit entre parole et acte», a-t-il martelé, appelant le Conseil de sécurité à déterminer le responsable de la violation du cessez-le-feu et du blocage du processus politique. S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, à l’occasion de l’ouverture par la République du Sénégal d’un consulat général à Dakhla, le chef de la diplomatie marocaine a insisté : «Cette confusion doit cesser, dans l’esprit du Conseil de sécurité et de la communauté internationale, entre celui qui s’attache au cessez-le-feu et qui le rompt, celui qui appuie le processus politique et qui verse dans les manœuvres». M. Bourita a souligné que le Maroc ne s’oppose pas à la nomination d’un Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, notant que le Royaume a répondu favorablement à la dernière proposition à ce sujet.

Sahara marocain : Le Maroc appelle le Conseil de sécurité à déterminer le responsable de la violation du cessez-le-feu et du blocage du processus politique

Le ministre des Affaires étrangères, de la Ccoopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a appelé lundi le Conseil de sécurité de l’ONU à déterminer le responsable de la violation du cessez-le-feu et du blocage du processus politique pour trouver une solution au conflit autour du Sahara marocain. «Le Conseil de sécurité doit déterminer, en toute objectivité, qui viole quotidiennement le cessez-le-feu et qui a clamé sa fin, d’un côté, et de l’autre, qui s’attache à ce cessez-le feu (en référence au Maroc) et qui l’a annoncé au plus haut niveau par S.M. le Roi», a déclaré M. Bourita, lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, à l’occasion de l’ouverture par la République du Sénégal d’un consulat général à Dakhla.

Le ministre a insisté que «cette confusion doit cesser, dans l’esprit du Conseil de sécurité et de la communauté internationale, entre celui qui s’attache au cessez-le-feu et qui le rompt, celui qui appuie le processus politique et qui verse dans les manœuvres». M. Bourita a souligné que le Maroc ne s’oppose pas à la nomination d’un Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, notant que le Royaume a répondu favorablement à la dernière proposition à ce sujet. «Qui entrave le processus de nomination d’un Envoyé personnel ?» s’est interrogé le chef de la diplomatie marocaine.

«Il convient de définir les responsabilités, déterminer qui joue un rôle constructif, qui travaille avec sérieux et fait preuve de clarté dans les positions, et qui manipule, manœuvre et se contredit entre parole et acte. Qui œuvre sous l’égide des Nations unies et qui cherche à impliquer d’autres organisations, qui n’en veulent pas, au processus onusien ?» a-t-relevé, estimant que «ces contradictions doivent cesser». «Si le dossier est entre les mains des Nations unies, qui essaie alors d’y impliquer l’Union africaine ?» s’est-il demandé. «C’est le temps de la clarté. Ces ambivalences en termes de cessez-le-feu, de processus politique, d’appui à la Minurso et de soutien de l’exclusivité de l’ONU doivent êtres soulevées par le Conseil de sécurité», a souligné le ministre.

M. Bourita a fait observer que «celui qui veut s’asseoir à la table pour trouver une solution dans le cadre du plan d’autonomie est le bienvenu… Sinon qu’il continue à diffuser les chicaneries et les ambivalences», assurant que «le Maroc poursuivra son action sérieuse pour réaffirmer la marocanité du Sahara sur le terrain et par la diplomatie, et non par les délires et les mensonges». «Si la véritable partie, qui est l’Algérie, fait montre de sérieux, le Maroc est alors disposé, mais s’il s’agit de manœuvres et de manipulations, le Royaume poursuivra son processus de réaffirmation de la marocanité du Sahara», a-t-il soutenu, soulignant que le nombre des consulats généraux dans les provinces du Sud a atteint 21. Le ministre a aussi fait état de l’ouverture de deux autres consulats dans ces provinces, ce qui confirme que «la marocanité du Sahara est un processus continu et irréversible».
M. Bourita a conclu que le Maroc considère que ce qui a été engrangé, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, sur les plans diplomatique et sur le terrain sont «des acquis qui doivent être investis pour trouver une solution, et c’est pour cette raison que le Royaume a œuvré pour la résolution de ce conflit dans l’unique cadre du plan d’autonomie». 

----------------------------------------

Ministre sénégalaise des Affaires étrangères : Le consulat général à Dakhla, «symbole vivant» de l’excellence des relations bilatérales

La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, a affirmé lundi que l’ouverture d’un consulat général de son pays à Dakhla est le «symbole vivant» de l’excellence des relations séculaires entre Rabat et Dakar. «Ce consulat général servira à magnifier l’excellence de nos relations», sous la conduite des deux Chefs d’État, S.M. le Roi Mohammed VI et le Président de la République du Sénégal, M. Macky Sall, a souligné Mme Tall Sall, lors d’un point de presse conjoint avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, à l’issue de l’inauguration de cette antenne diplomatique à Dakhla. 

La chef de la diplomatie sénégalaise a aussi noté que l’ouverture du consulat général de son pays au Sahara marocain exprime non seulement la volonté d’aller plus loin dans la consolidation des liens bilatéraux, mais surtout «l’ambition que les deux États nourrissent depuis longtemps pour l’Afrique». C’est un «symbole de ce que nous devons apporter comme ambition à nos deux pays pour aller de l’avant dans cette coopération multiforme» qui couvre les domaines commercial, universitaire, de santé et du transport, entre autres, a-t-elle fait observer. Il s’agit de «poser une pierre supplémentaire à cet édifice que les anciens ont construit», a relevé Mme Tall Sall, ajoutant que les futures générations, de Marocains et de Sénégalais, se sentent désormais «dans l’obligation d’ aller encore plus loin dans ce qui a été fait». Elle a également relevé que la ville de Dakhla représente «cet esprit d’ouverture» qui a toujours marqué la politique du Maroc envers le continent africain, et plus particulièrement le Sénégal, soulignant que ce consulat général permettra de faciliter l’accès des Sénégalais résidant dans la région aux services administratifs. C’est pourquoi, selon la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, «ce consulat est opportun et vient à son heure». 
Le consulat du Sénégal est la dixième représentation diplomatique inaugurée dans la perle du Sud marocain depuis un peu plus d’un an. Le Sénégal a ainsi emboîté le pas à la Gambie, la Guinée, la République de Djibouti, la République du Liberia, au Burkina Faso, la République de Guinée-Bissau, la République de Guinée équatoriale et à la République démocratique du Congo, en plus de la République d’Haïti. 
--------------------------------------------

Nasser Bourita : «Pour le Maroc, l’Algérie est une véritable partie»

Le règlement du conflit autour du Sahara marocain reste tributaire d’un dialogue entre les deux véritables parties que sont le Maroc et l’Algérie, a affirmé, lundi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. «Une solution sera trouvée quand les deux véritables parties se mettront autour de la table pour se mettre d’accord», a dit M. Bourita, lors d’une conférence de presse conjointe avec la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall, soulignant que «pour le Maroc, l’Algérie est une véritable partie». «À travers tout ce qu’elle dit et fait, sa mobilisation et ses positions, l’Algérie montre qu’elle est la véritable partie… C’est elle qui confirme ce constat au quotidien par les déclarations, les actes, les mouvements», a-t-il dit, relevant que «le Maroc est d’accord que la solution ne peut être que maroco-algérienne». Le ministre a fait observer que l’Algérie «adopte une position et une orientation et constitue une véritable partie dans le conflit, dans sa création et sa poursuite, et partant, elle doit assumer la responsabilité de son règlement à la mesure de sa responsabilité dans sa création», ajoutant que «le processus politique a des déterminants, dont le principal consiste à dire que la véritable partie doit se défendre dans le cadre de négociations et non en lançant des déclarations».

-------------------------------------------

Droits de l’Homme : La diplomatie algérienne suscite l’ironie

«En abordant la question des droits de l’Homme et la Minurso, la diplomatie algérienne suscite l’étonnement et parfois même l’ironie», a déclaré lundi à Dakhla le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, estimant que les éléments dont parle la diplomatie algérienne sont erronés. Il a précisé dans ce sens qu’«au moins le tiers des 17 missions des Nations unies ne s’intéresse pas aux droits de l’Homme, ce qui constitue une fourberie qu’il convient de démêler». M. Bourita a insisté que «le Maroc est clair sur cette question, et ce n’est pas l’Algérie qui viendra parler de droits de l’Homme… Peut-être que c’est la dernière à en parler», ajoutant que «le rôle de la Minurso est on ne peut plus clair et consiste seulement en la surveillance du cessez-le-feu».

---------------------------------------------

Le Maroc  attaché au cessez-le-feu, mais ripostera avec fermeté à toute menace

Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a déploré les restrictions de mouvement dont souffre la Minurso. «Malheureusement, la Minurso souffre aujourd’hui de restrictions à ses mouvements. Et là il faudra s’interroger sur qui entrave l’action de la Minurso et qui l’empêche de surveiller le cessez-le-feu à l’est du mur de sécurité, a-t-il fait observer. Il a réaffirmé, à cet effet, que «le Maroc est attaché au cessez-le-feu, mais ripostera avec fermeté à toute menace à sa sécurité et sa sûreté», ajoutant que «le Royaume est attaché au processus politique et accompagne de manière constructive les démarches entreprises par le secrétaire général des Nations unies dans ce cadre». M. Bourita a relevé que le Maroc, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, «adopte la diplomatie de la clarté, car il considère que la contradiction entre actes et paroles décrédibilise l’action diplomatique, de même que la production de fourberies ne contribuera pas à faire avancer le dossier». «Ce n’est point le temps des manœuvres. C’est l’heure de l’action sérieuse si la stabilité de la région intéresse l’Algérie, autant que le Maroc», a-t-il conclu.

Lisez nos e-Papers