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Un soutien arabe et africain renouvelé à l’intégrité territoriale du Maroc

À la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, un élan diplomatique en faveur de la cause marocaine a été insufflé par un concert de voix arabes et africaines. Des pays frères et amis, alliés traditionnels du Royaume, mais aussi des pays qui se ravisent et se dissocient de plus en plus des thèses des séparatistes et de leur mentor algérien, affichent clairement leur soutien au Maroc et à sa proposition d'autonomie qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité.

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Le dénouement de la question du Sahara marocain arrive à grands pas. La balance penche désormais irréversiblement en faveur de la justesse de la position marocaine et les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume se retrouvent bel et bien seuls et désemparés. À la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations unies, un élan diplomatique en faveur de la cause marocaine a été insufflé par un concert de voix arabes et africaines. Des pays frères et amis, alliés traditionnels du Royaume, mais aussi des pays qui se ravisent et se dissocient de plus en plus des thèses des séparatistes et de leur mentor algérien, affichent clairement leur soutien au Maroc et à sa proposition d’autonomie qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité. Ces dernières semaines, les interventions des représentants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït, du Qatar, du Bahreïn, du Sultanat d’Oman, de la Jordanie, devant la quatrième commission ont marqué des moments forts. Ces pays ont réitéré de manière explicite leur soutien indéfectible à l’intégrité territoriale du Royaume. «L’Arabie saoudite rejette toute atteinte aux intérêts suprêmes ou à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc frère», a affirmé l’ambassadeur, représentant permanent de l’Arabie saoudite, Abdallah Al Mouallimi, devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

De son côté, le représentant des Émirats arabes unis a déclaré devant la quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations unies que les Émirats réaffirment leur soutien à l’initiative d’autonomie que le Conseil de sécurité a qualifiée de sérieuse et crédible. «Il s’agit d’une initiative importante qui s’inscrit dans le droit fil de la Charte des Nations unies et des résolutions onusiennes, et qui préserve l’unité territoriale du Royaume du Maroc», a-t-il souligné.
«Le Qatar soutient les efforts du Secrétaire général de l’ONU visant à aboutir à une solution politique durable et de compromis dans le cadre du processus politique mené sous les auspices des Nations unies, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2548 (2021), de manière à garantir la souveraineté du Royaume du Maroc sur son territoire», avait mentionné, quant à elle, l’ambassadrice représentante permanente du Qatar à l’ONU, Alya Ahmed Bin Saif Al-Thani.

Ces déclarations catégoriques et sans ambages soutenant l’intégrité territoriale du Royaume ont attisé la colère d’Alger, qui a fait appel dans une démarche hystérique à ses relais médiatiques pour mener une vile campagne de désinformation à l’endroit du Maroc. Force donc est de reconnaître que cette année 2021 fera date dans l’histoire du dossier du Sahara marocain. De la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara, à la dernière résolution 2602 du Conseil de sécurité qui vient conforter les avancées du Royaume dans ce dossier, sans négliger la dynamique au niveau de l’Union africaine où le ton monte pour demander l’expulsion de la «rasd» qui sape la stabilité, la paix et la sécurité de l’Afrique, de même que son intégration économique, sous-régionale et continentale, ou l’autre dynamique d’ouverture de consulats à Laâyoune et Dakhla qui illustre la conviction de plus en plus forte de plusieurs pays que le futur se joue et se fait au et avec le Maroc. Dakhla et Laâyoune, qui sont d’ailleurs en passe de voir se concrétiser de grands projets de développement et attirent un flux croissant d’investissements nationaux et étrangers, tels le mégaprojet du port de Dakhla Atlantique qui a vocation à desservir le continent africain et à intensifier le commerce avec l’Amérique.

Le conflit artificiel autour du Sahara marocain, monté de toutes pièces par l’Algérie, a atteint donc son épilogue. La légitimité historique et la persévérance diplomatique ont fini par l’emporter face à l’hostilité et aux manœuvres haineuses d’une Algérie qui, à l’époque de sa manne pétrolière, avait réussi à s’aliéner certains pays à partir d’une thèse fallacieuse, et ce en avançant, de mauvaise foi et à tort, le principe sacré des peuples à disposer d’eux-mêmes. Un principe que le pouvoir algérien instrumentalise au gré de ses visées malsaines, comme en témoignent ses prises de position ou son silence face à bien d’autres situations où des peuples avaient réellement besoin de faire valoir ce principe.
Quant à la population des provinces du Sud, elle a constamment affirmé son attachement à son identité marocaine et prend part activement à tous les aspects de la vie (économique, politique, social, culturel...). D’ailleurs, le taux de participation record aux dernières élections communales, régionales et législatives, enregistré aux régions de Laâyoune-Sakia El Hamra (66,94%), Guelmim-Oued Noun (63,76%) et à Dakhla-Oued Eddahab (58,30%) équivaut à un référendum confirmatif de la marocanité du Sahara.

Dans Son discours à la Nation du 6 novembre 2010 à l’occasion du trente-cinquième anniversaire de la glorieuse Marche Verte, S.M. le Roi Mohammed VI avait dit (pour résumer le bilan des vingt-neuf années de l’épopée de la Marche Verte) : «Le Maroc est dans son Sahara, et le Sahara est dans le Maroc qui est le sien». Le Souverain avait également affirmé lors de ce discours : «J’affirme, au nom du Maroc, qu’indépendamment des écueils conjoncturels, nous parviendrons à une solution politique consensuelle pour ce conflit artificiel qui constitue un des obstacles majeurs à la concrétisation du grand projet de développement envisagé». Et le temps a donné raison au Souverain : aujourd’hui, cette solution politique consensuelle fait l’objet d’un consensus international, ce qui vient refroidir les rêvasseurs qui s’extasiaient d’imaginer le Maroc amputé d’une partie de son territoire. 

 

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