Le complexe portuaire Nador West Med est conçu dans une optique de développement durable et en conformité avec les normes écologiques mondialement reconnues, a affirmé mercredi le Haut-Commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi.
«Toutes les installations et structures de ce projet d’envergure seront mises en place sur la base d’études d’impact sur l’environnement et conformément aux normes internationales en la matière», a déclaré M. Lhafi à la MAP, au lendemain de la signature des conventions de financement et de gestion de ce mégaprojet sous la présidence de S.M. le Roi Mohammed VI. C’est dans cette perspective, a-t-il fait observer, que le projet Nador West Med s’inscrit dans une logique de développement des infrastructures portuaires, de sorte à parer à toute éventuelle incidence sur l’environnement.
Selon M. Lhafi, ce projet de nouvelle génération englobe tous les aspects du développement économique et social durable, avec une portée écologique non négligeable favorisant en particulier le respect de l’équilibre écologique. «L’équilibre des écosystèmes est un élément majeur dans la réalisation d’un projet de cette envergure, sachant que le Maroc occupe la deuxième place, après la Turquie, en termes de richesse écologique dans le bassin méditerranéen, marqué par des formations forestières d’une grande richesse, mais en même temps fragiles», a-t-il expliqué. Nador West Med prévoit le reboisement d’une surface 10 fois supérieure à celle couverte par le projet proprement dit, «un atout qui témoigne de l’importance majeure qu’accorde le projet à la protection de l’environnement, en plus de son impact significatif en termes de création de richesse et d’emplois», a-t-il souligné.
Concrétisation nouvelle de l’Initiative royale pour le développement de l’Oriental, ce complexe portuaire intégré, industriel, énergétique et commercial permettra au Royaume de se positionner au mieux à l’échelle régionale pour capter les multiples opportunités offertes par l’évolution du trafic international des hydrocarbures, des conteneurs et des marchandises. Le futur port, dont la première phase des travaux nécessitera une enveloppe budgétaire globale estimée à 5,9 milliards de dirhams, sera connecté à un important réseau d’infrastructures routière, autoroutière et ferroviaire.