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Accueil next À la découverte des civilisations du Maroc

Des actions tous azimuts en faveur des jeunes

Les questions de la jeunesse sont au cœur de la vision royale. Elles sont au centre des actions menées sur plus d’un plan. Elles constituent, en fait, l’une des composantes cardinales des efforts du Royaume pour un présent en évolution et un avenir meilleur pour les générations présentes et en devenir. Le texte de la nouvelle Constitution, au même titre que les chantiers ouverts et suivis par S.M. le Roi, révèle cette centralité. Ainsi, il est dit dans l’article 33 :

Des actions tous azimuts en faveur  des jeunes

«Il incombe aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures appropriées en vue de :

- Étendre et généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays,
- Aider les jeunes à s’insérer dans la vie active et associative et prêter assistance à ceux en difficulté d’adaptation scolaire, sociale ou professionnelle,
- Faciliter l’accès des jeunes à la culture, à la science, à la technologie, à l’art, au sport et aux loisirs, tout en créant les conditions propices au plein déploiement de leur potentiel créatif et innovant dans tous ces domaines.
Il est créé à cet effet un Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative.»

Trois idées phares qui figurent dans cet article 33 de la nouvelle loi fondamentale, faite par les Marocains, pour les Marocains et votée par les Marocains le 1er juillet 2011. Trois axes fondamentaux qui résument deux exigences. D’abord, celle de l’intérêt jamais démenti porté à l’endroit de la jeunesse, que le Souverain ne cesse d’entourer de sa Haute sollicitude. Ensuite, celle d’ouvrir une nouvelle perspective pour mieux s’attaquer aux questions des jeunes de manière plus institutionnelle. En fait, au cours de ces dernières années, ce sont des faisceaux de signaux que le Souverain a émis à l’adresse de tous les acteurs pour qu’ils prennent à bras le corps les questions de la jeunesse. Prise de conscience préalable, certes, mais pas uniquement. Puisque les orientations de S.M. le Roi ne s’arrêtent jamais au constat, mais ouvrent les voies vers les solutions. D’ailleurs, au moment où les discours et les autres messages du Souverain traitent de la centralité et de la priorité à accorder aux questions des jeunes, avec des appels aux responsables pour qu’ils soient au rendez-vous de la mise en œuvre, les actions royales donnent la démonstration, à travers les multiples inaugurations de projets aussi multidimensionnels que complémentaires, aussi intégrés qu’intégrateurs, aussi multiples qu’unis en matière de finalité. Et cette finalité, ce sont les jeunes femmes et les jeunes hommes qui la constituent.

Maintenant, si le premier axe exhorte les pouvoirs publics à étendre et généraliser la participation des jeunes aux différentes dimensions du développement, il implique par la même occasion que ce sera là le moyen à même de tirer le meilleur de cette jeunesse dans les divers domaines de la vie. Que ce soit sur le plan social, économique, culturel ou politique. Or, chacun des domaines précités appelle deux incontournables. À savoir l’impératif de faciliter la participation en question, mais aussi davantage d’implication des jeunes eux-mêmes afin qu’ils prennent la place qui leur échoit. La dynamique au rythme de laquelle vit le Royaume depuis quelques années, induit et nécessite une forte implication de la part de tous les pans de société et, de manière plus ciblée, les jeunes. Quand on sait que les 15-24 constituent pratiquement le cinquième de la population du pays, on se rend à l’évidence de l’importance de mettre en œuvre toutes les mesures de nature à élargir et renforcer leur participation à l’effort collectif tendant vers le développement du pays. L’autre point d’importance non moins cardinale réside dans l’implication politique sui se traduit pas la consécration et la consolidation des choix irréversibles de modernité et de démocratie initiés et prônés par S.M. le Roi Mohammed VI.

Des choix qui s’expriment de manière exemplaire dans le texte de la nouvelle Constitution plébiscitée. L’une des illustrations, où l’idéal démocratique rejoint les actes, se retrouve dans l’instauration de la liste nationale des jeunes qui a permis le rajeunissement de l’institution législative. Un premier pas qui devra constituer le prélude à une réelle réhabilitation de la chose politique auprès de la jeunesse marocaine. Tout comme cela a été le cas pour les femmes. Autant en déduire qu’il s’agit, vu d’en haut, d’un processus progressif pour que tous les acteurs se reprennent l’initiative et réapprennent la participation agissante pour aller de l’avant. Et à tous les points de vue. Une implication qui se retrouve, notamment, dans le deuxième axe du même article 33 de la loi fondamentale, où il est question non seulement d’agir pour soi, mais d’agir pour la communauté dans son ensemble. Le troisième axe est non moins important et tout aussi majeur que les autres. Il est clairement dit qu’il s’agit de «Faciliter l’accès des jeunes à la culture, à la science, à la technologie, à l’art, au sport et aux loisirs, tout en créant les conditions propices au plein déploiement de leur potentiel créatif et innovant dans tous ces domaines.» Des composantes de la vie, sans exclusive, où les jeunes ont à la fois à apprendre, mais aussi à produire.

En termes «actés», cela n’est pas sans mettre en avant les projets et initiatives portés par des institutions «actantes», dont les efforts de la Fondation Mohammed V pour la solidarité ou encore les sphères investis par l’INDH. D’ailleurs, il suffit de revenir sur une multitude de projets lancés et/ou inaugurés par le Souverain pour se rendre compte de la corrélation existante entre les éléments de cette équation qui a changé la vie, pour le mieux, de milliers de jeunes marocains. Et ce, qu’ils soient acteurs ou bénéficiaires de ce genre de projets. Dès lors, ce n’est pas un hasard si les résultats d’une récente enquête révèlent que la quasi-totalité des jeunes affirment leur fierté de leur marocanité. Une expression qui en dit long sur le sens de l’appartenance, mais aussi de la prédisposition à agir pour le meilleur pour le pays. Un ancrage se traduisant par un élan pour faire plus et mieux. Avec, pour feuille de route, la vision éclairée et éclairante de S.M. le Roi. 

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