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Accueil next Acquis et trous d'air

Et la fête continue…

Après 32 ans de conformisme couronné de succès, la Fiesta s'émancipe pour courir le monde.

Et la fête continue…
Cinq continents s'apprêtent à l'accueillir d'où son recours à un langage universel axé sur le style, le confort et l'économie du carburant. Epine dorsale du plan de retour au profit de Ford, la nouvelle Fiesta affiche clairement sa vocation mondiale. Déterminé à rationnaliser le développement de ses modèles et flairant l'avenir radieux promis aux petites voitures économes, le géant de Dearborn s'apprête à lancer la même citadine (ou presque…) en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.

A la fois musclée et dynamique, la nouvelle Fiesta affirme sa présence élégante et moderne. Le capot moteur et les ailes avant aux formes marquées renforcent l'empreinte au sol et donnent l'impression d'un véhicule bien en appui sur ses roues. La face avant présente une calandre trapézoïdale inférieure plus importante qui attire le regard et renforce la sportivité de la Fiesta.
Ses projecteurs suivent la forme des ailes avant et s'étirent vers l'arrière pratiquement jusqu'au niveau des montants ‘'A''. Ils intègrent les feux d'éclairage avant et les clignotants et sont complétés de chaque côté de la partie basse du bouclier par des antibrouillards ronds à entourage chromé.

La ligne de toit fluide s'étend avec élégance depuis le montant ‘'A'' jusqu'à l'arrière, soulignant la partie vitrée latérale pour créer une silhouette de coupé, que ce soit en trois ou en cinq portes. A bord, l'ambiance s'est grandement réchauffée. Expressive, très travaillée, la console centrale dénuée de lignes verticales affiche un petit côté «alien» bien amusant. L'instrumentation pleine de relief, le bouton «Power» de démarrage, les différentes commandes inspirées une nouvelle fois de la téléphonie mobile renforcent l'aspect «punchy» du mobilier, au même titre que le petit volant 3 branches. Conséquence d'un gabarit stabilisé- la Fiesta étant l'une des plus compactes de son segment avec ses 3,95m de long-, l'habitacle est plutôt généreux à l'arrière où la garde au toit est suffisante. Bon point aussi pour le coffre qui revendique les plus belles mensurations de la catégorie (295 litres).

Reconnue jusqu'ici pour ses qualités dynamiques, la Fiesta se voulait plus plaisante encore à mener, mais aussi plus confortable. Avec sa démultiplication réduite, elle invite à forcer l'allure et profiter du mordant du train avant. La boîte à 5 rapports rapide et précise joue aussi en faveur du dynamisme, tout comme l'excellente position de conduite (parfaitement ajustable) et le sentiment de légèreté qui prédomine. Citadine accomplie, la Fiesta se manie avec une grande facilité en ville, grâce à l'extrême douceur de sa direction et son faible diamètre de braquage. La nouvelle Ford Fiesta est une vraie réussite du point de vue du style et de la sobriété de ses moteurs. Les tarifs s'alignent sur la hausse des prestations, avec un premier prix de 16.700 euros pour les versions 5 portes 1.6 TDCI 90 ch (finition Trend). Mais parions que Ford débordera d'imagination pour en faire une nouvelle reine du rapport prix-prestations.
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Motorisations

Mis à part l'arrivée d'un nouveau 1.6 Ti-VCT de 120 ch, fort séduisant, la palette de motorisations (de 60 à 120 ch pour le moment) n'a guère été chamboulée. Mais les kilos perdus par la Fiesta permettent d'en tirer le meilleur. Le 1.6 diesel TDCi 90, légèrement remanié, est particulièrement convaincant. Remarquablement linéaire, il n'affiche aucune faiblesse à bas régime et relance l'auto avec vigueur lors des dépassements. Sa sobriété n'est pas le moindre de ses atouts puisqu'il s'est contenté d'une moyenne inférieure à 6 l/100 km sur un parcours varié. Avec des émissions de CO2 de seulement 110 g/km, ce 4 cylindres frugal n'a pas volé son bonus de 700 euros. Bonus qui atteindra même 1.000 euros sur la version Econetic lancée très prochainement. Dotée du même moteur, celle-ci passera en dessous du seuil des 100 g/km de CO2, pour une consommation moyenne annoncée à 3,7 l/100 km.
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