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Ces mouvements de protestations, qui ont causé des pertes à hauteur de milliards d'euros, selon les patronats de ces pays, se sont répercutés sur les exportations marocaines du secteur textile, vital pour l'économie du pays. Il est vrai que l'effet accordéon sur les ventes de textile marocain a été quelque peu différencié. Néanmoins, certains ont connu des préjudices importants. C'est effectivement le cas des entreprises dont le marché est concentré sur les pays de la péninsule ibérique. Pour Tawfiq Kabbaj, directeur général de Twins Fashion, ce problème les affecte directement, étant donné que 90% de leurs exportations s'effectuent sur l'Espagne. Aussi ceux qui travaillent en flux tendus, c'est-à-dire sans stocks, ont énormément souffert de ces opérations-escargots de blocages ou de rétrécissements de routes. Les chiffres non officiels des préjudices atteignent plusieurs centaines de milliers de dirhams.
Si les revendications se poursuivent avec des opérations coups de poings similaires à celles qui se sont déroulées la semaine dernière, il faudrait s'attendre à des pertes colossales. Dans ce cas de figure, certaines sociétés ont même envisagé de mettre une partie de leur personnel au chômage technique. Donc, même l'emploi n'est pas épargné! Quoi qu'il en soit, les grèves ont engendré une certaine psychose dans le secteur. D'après nos investigations, les branches du sweat-shirt, du tee-shirt, du sportswear en général, de la filature et du tissage, de la confection de molleton, de la maille et du jean ont été moins touchées. C'est loin d'être le cas pour la confection féminine, extrêmement sensible à la mode et qui exige souvent un nombre important d'accessoires, dont la gestion se base sur le concept des flux tendus. Vu sous cet angle, ce débrayage des camionneurs européens a gêné aussi les importations.
Toutes choses étant égales par ailleurs, les pièces n'ont pu être confectionnées, faute de matières premières et ‘'les magasins des donneurs d'ordres'' ont subi quelques désagréments. Pour la profession en général, l'Association marocaine des industries du textile-habillement (Amith), l'organisme le plus habilité à instruire des investigations et fournir des chiffres globaux, ne s'est toujours pas prononcée. Aujourd'hui, tout semble être entré dans l'ordre. Mourad Rahi, directeur administratif et financier de Sicobex, dont la production est vendue en France, l'Espagne et la Grande-Bretagne, précise que les départs s'effectuent normalement chaque mardi et vendredi. Auprès d'Itex des frères Jamaï (Jouamaï), c'est le même son de cloche, tout se déroule normalement, nous a-t-on assuré. Auprès de Movitex, qui est mitoyenne à cette entreprise, Youssef El Wafi, directeur administratif et financier, a aussi confirmé une production sans encombre.
Cette société a poursuivi ses exportations à raison de deux expéditions par semaine! Dans l'avenir, si de telles perturbations devraient se répétaient, on assisterait alors à un sommet Europe-Maghreb pour trouver des solutions concernant un gazole professionnel, une fiscalité harmonisée...
De l'avis de plusieurs opérateurs, le règlement d'un tel problème dépasse largement leurs prérogatives, d'où l'appel lancé aux Etats pour y faire face. Fort heureusement, le cours du pétrole brut, à l'origine de tous ces problèmes, suit ces jours-ci une tendance baissière. Pourvu que cela dure!
Si les revendications se poursuivent avec des opérations coups de poings similaires à celles qui se sont déroulées la semaine dernière, il faudrait s'attendre à des pertes colossales. Dans ce cas de figure, certaines sociétés ont même envisagé de mettre une partie de leur personnel au chômage technique. Donc, même l'emploi n'est pas épargné! Quoi qu'il en soit, les grèves ont engendré une certaine psychose dans le secteur. D'après nos investigations, les branches du sweat-shirt, du tee-shirt, du sportswear en général, de la filature et du tissage, de la confection de molleton, de la maille et du jean ont été moins touchées. C'est loin d'être le cas pour la confection féminine, extrêmement sensible à la mode et qui exige souvent un nombre important d'accessoires, dont la gestion se base sur le concept des flux tendus. Vu sous cet angle, ce débrayage des camionneurs européens a gêné aussi les importations.
Toutes choses étant égales par ailleurs, les pièces n'ont pu être confectionnées, faute de matières premières et ‘'les magasins des donneurs d'ordres'' ont subi quelques désagréments. Pour la profession en général, l'Association marocaine des industries du textile-habillement (Amith), l'organisme le plus habilité à instruire des investigations et fournir des chiffres globaux, ne s'est toujours pas prononcée. Aujourd'hui, tout semble être entré dans l'ordre. Mourad Rahi, directeur administratif et financier de Sicobex, dont la production est vendue en France, l'Espagne et la Grande-Bretagne, précise que les départs s'effectuent normalement chaque mardi et vendredi. Auprès d'Itex des frères Jamaï (Jouamaï), c'est le même son de cloche, tout se déroule normalement, nous a-t-on assuré. Auprès de Movitex, qui est mitoyenne à cette entreprise, Youssef El Wafi, directeur administratif et financier, a aussi confirmé une production sans encombre.
Cette société a poursuivi ses exportations à raison de deux expéditions par semaine! Dans l'avenir, si de telles perturbations devraient se répétaient, on assisterait alors à un sommet Europe-Maghreb pour trouver des solutions concernant un gazole professionnel, une fiscalité harmonisée...
De l'avis de plusieurs opérateurs, le règlement d'un tel problème dépasse largement leurs prérogatives, d'où l'appel lancé aux Etats pour y faire face. Fort heureusement, le cours du pétrole brut, à l'origine de tous ces problèmes, suit ces jours-ci une tendance baissière. Pourvu que cela dure!
