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La forte baisse des ventes automobiles en mai s'explique probablement par la non-récurrence de l'impact positif de l'effet Salon Auto-Expo tenu à la même période de 2008 et accessoirement par une orientation du marché vers Dacia Logan en raison de l'accessibilité de son prix.
Sur les cinq premiers mois de l'année, les ventes de véhicules neufs se sont établies à 39.556 unités, en baisse de 8% comparativement à une année auparavant. Ce repli est imputable principalement à la diminution de 13,55% à 5.113 unités des écoulements de voitures particulière CBU, insuffisamment compensée par l'amélioration de 3,54% à 3.065 unités des ventes de véhicules CKD. Pour le seul mois de mai, les ventes se sont contractées de 28% à 8.178 unités, notamment sur le segment CBU. Par marque, Dacia a occupé la première place du podium, avec des ventes de 7.658 unités (principalement en CKD), en hausse de 17,83% comparativement à fin mai 2008. Non loin derrière, la marque Renault est arrivée en seconde position avec 7.150 véhicules vendus. En perte de vitesse durant les premiers mois de l'année 2009, Peugeot et Kia se sont positionnés respectivement en troisième et quatrième position avec des écoulements de 4.081 unités et de 3.081 véhicules.
La forte baisse des ventes automobiles en mai s'explique probablement par la non- récurrence de l'impact positif de l'effet Salon Auto-Expo, tenu à la même période de 2008, et accessoirement par une orientation du marché vers Dacia Logan en raison de l'accessibilité de son prix. L'an dernier, le secteur avait en effet évolué dans un contexte porteur capitalisant sur l'intensification de la demande nationale, elle-même favorisée notamment par le développement des crédits à la consommation. Cet élan avait néanmoins ralenti en 2009, impacté essentiellement par le tassement de la distribution des crédits dans un contexte de resserrement monétaire. Dans ces conditions, les concessionnaires nationaux étaient acculés à se montrer plus agressifs, proposant ainsi de plus en plus de packages promotionnels, en vue de préserver leurs parts de marché.
On s'attendait aussi à ce qu'en terme de configuration des ventes, la mise en œuvre progressive du démantèlement douanier serait susceptible de favoriser à terme les écoulements des voitures européennes au détriment des véhicules asiatiques, lesquelles accaparent actuellement des parts de marché importantes tant pour les voitures particulières que pour les véhicules utilitaires. Mais c'était sans compter sur la dépression qui frappe de plein fouet l'activité en Europe. Cela étant, sur le segment des engins agricoles, les écoulements devraient progresser en 2009, bénéficiant tant de la subvention étatique accordée aux agriculteurs pour l'acquisition de tracteurs neufs (40% du prix d'achat plafonné à 90.000 DH) et de la campagne agricole 2008-2009.
Sur les cinq premiers mois de l'année, les ventes de véhicules neufs se sont établies à 39.556 unités, en baisse de 8% comparativement à une année auparavant. Ce repli est imputable principalement à la diminution de 13,55% à 5.113 unités des écoulements de voitures particulière CBU, insuffisamment compensée par l'amélioration de 3,54% à 3.065 unités des ventes de véhicules CKD. Pour le seul mois de mai, les ventes se sont contractées de 28% à 8.178 unités, notamment sur le segment CBU. Par marque, Dacia a occupé la première place du podium, avec des ventes de 7.658 unités (principalement en CKD), en hausse de 17,83% comparativement à fin mai 2008. Non loin derrière, la marque Renault est arrivée en seconde position avec 7.150 véhicules vendus. En perte de vitesse durant les premiers mois de l'année 2009, Peugeot et Kia se sont positionnés respectivement en troisième et quatrième position avec des écoulements de 4.081 unités et de 3.081 véhicules.
La forte baisse des ventes automobiles en mai s'explique probablement par la non- récurrence de l'impact positif de l'effet Salon Auto-Expo, tenu à la même période de 2008, et accessoirement par une orientation du marché vers Dacia Logan en raison de l'accessibilité de son prix. L'an dernier, le secteur avait en effet évolué dans un contexte porteur capitalisant sur l'intensification de la demande nationale, elle-même favorisée notamment par le développement des crédits à la consommation. Cet élan avait néanmoins ralenti en 2009, impacté essentiellement par le tassement de la distribution des crédits dans un contexte de resserrement monétaire. Dans ces conditions, les concessionnaires nationaux étaient acculés à se montrer plus agressifs, proposant ainsi de plus en plus de packages promotionnels, en vue de préserver leurs parts de marché.
On s'attendait aussi à ce qu'en terme de configuration des ventes, la mise en œuvre progressive du démantèlement douanier serait susceptible de favoriser à terme les écoulements des voitures européennes au détriment des véhicules asiatiques, lesquelles accaparent actuellement des parts de marché importantes tant pour les voitures particulières que pour les véhicules utilitaires. Mais c'était sans compter sur la dépression qui frappe de plein fouet l'activité en Europe. Cela étant, sur le segment des engins agricoles, les écoulements devraient progresser en 2009, bénéficiant tant de la subvention étatique accordée aux agriculteurs pour l'acquisition de tracteurs neufs (40% du prix d'achat plafonné à 90.000 DH) et de la campagne agricole 2008-2009.
