C'est ce qui a été révélé lors du dernier Conseil d'administration de la CGEM qui s'est tenu récemment à Casablanca.
Pour aider l'activité industrielle à faire face à l'actuelle récession qui la menace, un nouveau programme national d'Emergence sera mis en place. Il s'agit, selon la CGEM, d'un contrat-programme qui vise à définir un cadre de développement comprenant toutes les activités industrielles, y compris celles dites d'Offshoring, à l'exception, toutefois, des industries liées aux produits de la mer et à la Chimie-Parachimie. Ceux-ci, précise-t-on, sont traités ailleurs. La même source nuance cependant que les chantiers transversaux liés à la modernisation compétitive et au climat des affaires concernent l'ensemble du tissu des entreprises marocaines, sans exclusive (y compris tourisme, BTP, etc.).
Ce nouveau programme, tel qu'adopté par le CA de la CGEM, qui vient s'ajouter aux autres déjà dédiés au secteur industriel a pour objectif, précise-t-on, de «préciser les grandes lignes et les objectifs de la stratégie de développement industriel du Maroc. Il vise, d'autre part, à contractualiser les engagements réciproques de l'Etat et du secteur privé». Pour ce faire, fait-on savoir, ce contrat-programme est basé sur trois idées fondamentales. Il s'agit en premier lieu de «la nécessité de focaliser les efforts de relance industrielle sur les filières pour lesquelles le Maroc possède des avantages compétitifs clairs et exploitables, à travers des programmes de développement dédiés».
Deuxièmement, les concepteurs de ce programme insistent sur la nécessité de traiter l'ensemble du tissu des entreprises, sans exclusive, à travers des «Chantiers Transversaux» majeurs. La même source précise que ceux-ci sont déclinés en chantiers dédiés respectivement à la formation, à la modernisation compétitive des PME, à l'amélioration du climat des affaires et à un plan de développement de parcs industriels de nouvelle génération, dits «P2I - Plateformes Industrielles Intégrées».La troisième idée motrice de ce contrat-programme consiste à mettre en place une organisation institutionnelle pour «la mise en œuvre efficace et efficiente des programmes».En termes d'objectifs, ce contrat-programme devra se traduire, selon la CGEM, par la création d'emplois industriels pérennes et la réduction du chômage urbain, l'augmentation du PIB industriel, la réduction du déficit commercial, l'appui à l'investissement industriel, tant national qu'étranger et la contribution à la politique d'aménagement du territoire.
Concrètement, sa mise en œuvre permettra la création de 200.000 emplois, contribuera au PIB à hauteur de 50 milliards de DH additionnels chaque année et attirera 50 milliards de DH d'investissements privés dans l'activité industrielle. Par ailleurs, en plus de l'adoption du programme national pour l'Emergence Industrielle, cette session du CA de la CGEM a été largement consacrée à la situation des secteurs du textile, de l'automobile, touchés directement par la crise mondiale et où les responsables de ces deux fédérations ont fait état des lieux et des perspectives de leurs secteurs respectifs. A ce sujet, tout en exprimant leurs craintes quant aux effets de la crise mondiale sur l'économie nationale, les responsables de la centrale patronale sont restés confiants quant à la capacité du Maroc à faire face au contexte mondial, «vu l'engagement du gouvernement à soutenir les secteurs d'activités touchés et la mobilisation de la CGEM aux côtés des fédérations concernées».
L'autre point important à l'ordre du jour en relation directe avec cette crise, est la création, au sein de la CGEM, d'une cellule de suivi de la conjoncture économique et financière mondiale dont l'objectif, souligne-t-on, est de «proposer les mesures adéquates, en cas de nécessité, afin de conforter la dynamique de développement que connaît le Maroc et de se prémunir contre les effets négatifs de la conjoncture mondiale sur l´économie nationale». Il est à noter que la première réunion de ce comité devait avoir lieu le 11 février. Par ailleurs, il est à rappeler que le Comité de veille stratégique, mis en place par les pouvoirs publics pour proposer les mesures nécessaires pour faire face aux retombées de la crise économique mondiale, a tenu sa première réunion le 4 février.A cette occasion, la centrale patronale a appelé à mettre en œuvre trois mesures. Il s´agit de la prise en charge, grâce à la création d´un fonds, d´une partie des charges sociales des entreprises, de l´allégement des difficultés de leurs trésoreries et de la promotion des
exportations.
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Pour aider l'activité industrielle à faire face à l'actuelle récession qui la menace, un nouveau programme national d'Emergence sera mis en place. Il s'agit, selon la CGEM, d'un contrat-programme qui vise à définir un cadre de développement comprenant toutes les activités industrielles, y compris celles dites d'Offshoring, à l'exception, toutefois, des industries liées aux produits de la mer et à la Chimie-Parachimie. Ceux-ci, précise-t-on, sont traités ailleurs. La même source nuance cependant que les chantiers transversaux liés à la modernisation compétitive et au climat des affaires concernent l'ensemble du tissu des entreprises marocaines, sans exclusive (y compris tourisme, BTP, etc.).
Ce nouveau programme, tel qu'adopté par le CA de la CGEM, qui vient s'ajouter aux autres déjà dédiés au secteur industriel a pour objectif, précise-t-on, de «préciser les grandes lignes et les objectifs de la stratégie de développement industriel du Maroc. Il vise, d'autre part, à contractualiser les engagements réciproques de l'Etat et du secteur privé». Pour ce faire, fait-on savoir, ce contrat-programme est basé sur trois idées fondamentales. Il s'agit en premier lieu de «la nécessité de focaliser les efforts de relance industrielle sur les filières pour lesquelles le Maroc possède des avantages compétitifs clairs et exploitables, à travers des programmes de développement dédiés».
Deuxièmement, les concepteurs de ce programme insistent sur la nécessité de traiter l'ensemble du tissu des entreprises, sans exclusive, à travers des «Chantiers Transversaux» majeurs. La même source précise que ceux-ci sont déclinés en chantiers dédiés respectivement à la formation, à la modernisation compétitive des PME, à l'amélioration du climat des affaires et à un plan de développement de parcs industriels de nouvelle génération, dits «P2I - Plateformes Industrielles Intégrées».La troisième idée motrice de ce contrat-programme consiste à mettre en place une organisation institutionnelle pour «la mise en œuvre efficace et efficiente des programmes».En termes d'objectifs, ce contrat-programme devra se traduire, selon la CGEM, par la création d'emplois industriels pérennes et la réduction du chômage urbain, l'augmentation du PIB industriel, la réduction du déficit commercial, l'appui à l'investissement industriel, tant national qu'étranger et la contribution à la politique d'aménagement du territoire.
Concrètement, sa mise en œuvre permettra la création de 200.000 emplois, contribuera au PIB à hauteur de 50 milliards de DH additionnels chaque année et attirera 50 milliards de DH d'investissements privés dans l'activité industrielle. Par ailleurs, en plus de l'adoption du programme national pour l'Emergence Industrielle, cette session du CA de la CGEM a été largement consacrée à la situation des secteurs du textile, de l'automobile, touchés directement par la crise mondiale et où les responsables de ces deux fédérations ont fait état des lieux et des perspectives de leurs secteurs respectifs. A ce sujet, tout en exprimant leurs craintes quant aux effets de la crise mondiale sur l'économie nationale, les responsables de la centrale patronale sont restés confiants quant à la capacité du Maroc à faire face au contexte mondial, «vu l'engagement du gouvernement à soutenir les secteurs d'activités touchés et la mobilisation de la CGEM aux côtés des fédérations concernées».
L'autre point important à l'ordre du jour en relation directe avec cette crise, est la création, au sein de la CGEM, d'une cellule de suivi de la conjoncture économique et financière mondiale dont l'objectif, souligne-t-on, est de «proposer les mesures adéquates, en cas de nécessité, afin de conforter la dynamique de développement que connaît le Maroc et de se prémunir contre les effets négatifs de la conjoncture mondiale sur l´économie nationale». Il est à noter que la première réunion de ce comité devait avoir lieu le 11 février. Par ailleurs, il est à rappeler que le Comité de veille stratégique, mis en place par les pouvoirs publics pour proposer les mesures nécessaires pour faire face aux retombées de la crise économique mondiale, a tenu sa première réunion le 4 février.A cette occasion, la centrale patronale a appelé à mettre en œuvre trois mesures. Il s´agit de la prise en charge, grâce à la création d´un fonds, d´une partie des charges sociales des entreprises, de l´allégement des difficultés de leurs trésoreries et de la promotion des
exportations.
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