Il faut également mettre l'accent sur le rapport qualité-prix, tout en mettant au point une fiscalité adaptée garantissant la compétitivité de l'entreprise touristique marocaine.
«La Vision 2010 est encore très forte, bien qu'au niveau comptable, certains chantiers du plan Azur n'aient pas été réalisés et d'autres aient accusé des retards», a estimé Othman Cherif Alami, président de la Fédération nationale du tourisme (FNT) lors d'une conférence de presse organisée trois jours avant la tenue de le 9e édition des Assises du tourisme prévues aujourd'hui et demain à Saïdia. Une ville qui abrite la première station balnéaire à être concédée et à être ouverte, la station Saïdia faisant partie des quatre sites lancés sur six. Quatre mois après, interviendra l'ouverture de la station Mazagan à El Jadida. L'ouverture des deux autres stations, Mogador et Lixus est programmée pour 2010. Tandis que la réalisation des deux autres, Plage Blanche et Taghazout, s'est trouvée décalée dans le temps. La première affiche un retard.
Les travaux qui devaient être lancés début 2009 ne sont pas encore entamés, alors que la seconde cherche repreneur après le retrait de Colony Capital. «En février dernier, Colony Capital avait toutes les cartes en mains pour commencer la réalisation de Taghazout dans la région d'Agadir, seulement la crise économique et financière est ''passée par là...'' Cet aménageur-développeur n'a pas pu boucler son tour de table et respecter le cahier des charges, ce qui a incité le gouvernement à annuler la convention», a t-il expliqué. Il serait possible qu'un investisseur ou un groupe d'investisseurs marocains montent au créneau et prendre ce projet en main comme cela été le cas pour le port de Lixus de Larache lorsque le groupe Alliances Dévelopement Immobilier (ADI) a repris les parts de Thomas et Piron international. A vrai dire, la stratégie touristique nationale est bénéfique pour l'économie nationale à plus d'un titre. Outre le développement d'une réelle expertise dans le domaine de l'urbanisme vu l'importance des chantiers lancés, l'implication des investisseurs et des aménageurs-développeurs nationaux (Addoha, ADI...) dans la réalisation des projets immobiliers touristiques de grande envergure, elle a permis le renforcement des infrastructures touristiques.
En 2009, 15.000 nouveaux lits sont créés avec l'ouverture de plusieurs unités hôtelières nouvelle génération dont 70% ont été réalisés dans des villes comme Casablanca, Marrakech et Agadir. Des investissements colossaux ont été engagés, mais qui sont à rentabiliser avec des taux d'occupation satisfaisants. Chose qui paraît difficile en ces temps de crise (baisse du pouvoir d'achat en Europe, chômage...), d'autant que la concurrence livrée par des pays comme la Turquie, la Tunisie et l'Egypte s'exacerbe. Toute l'importance est d'appuyer la commercialisation du produit Maroc en synergie avec les régions, l'ONMT, la FNT en établissant des contrats d'objectifs. Il est question également de mettre l'accent sur le rapport qualité-prix (formation RH, normes et labels qualités par métier), tout en mettant au point une fiscalité adaptée garantissant la compétitivité de l'entreprise touristique marocaine. Sans perdre de vue la nécessité de remettre au centre des activités touristiques les attentes et les besoins des touristes avec comme moteur les valeurs culturels et l'authenticité marocaine.
Autre élément capital: la crise pousse à un reformatage des plans d'investissements et à une reformulation de la cadence de préparation de la demande au niveau des grands marchés émetteurs. «S'il ne faut pas masquer certains retards (20% des lits livrés à Saïdia en 2009, 40% en 2012), il faut considérer que ceux-ci doivent nous permettre de réviser la cadence des objectifs pour être en synergie avec les mutations conjoncturelles et structurelles du tourisme mondial», a-t-il souligné. Aujourd'hui, les professionnels du tourisme et le ministère de tutelle planchent sur l'élaboration de la Vision 2020, qui sera présentée au Souverain avant décembre 2009. Une vision qui devra s'inscrire dans la continuité de celle de 2010 dont la réussite est en grande partie garantie par la réussite du plan Azur, notamment la station Saïdia en attendant la signature d'autres conventions. Le plan Biladi n'est pas en reste. Les premières livraisons des résidences dédiées aux familles marocaines sont attendues pour 2012.
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«La Vision 2010 est encore très forte, bien qu'au niveau comptable, certains chantiers du plan Azur n'aient pas été réalisés et d'autres aient accusé des retards», a estimé Othman Cherif Alami, président de la Fédération nationale du tourisme (FNT) lors d'une conférence de presse organisée trois jours avant la tenue de le 9e édition des Assises du tourisme prévues aujourd'hui et demain à Saïdia. Une ville qui abrite la première station balnéaire à être concédée et à être ouverte, la station Saïdia faisant partie des quatre sites lancés sur six. Quatre mois après, interviendra l'ouverture de la station Mazagan à El Jadida. L'ouverture des deux autres stations, Mogador et Lixus est programmée pour 2010. Tandis que la réalisation des deux autres, Plage Blanche et Taghazout, s'est trouvée décalée dans le temps. La première affiche un retard.
Les travaux qui devaient être lancés début 2009 ne sont pas encore entamés, alors que la seconde cherche repreneur après le retrait de Colony Capital. «En février dernier, Colony Capital avait toutes les cartes en mains pour commencer la réalisation de Taghazout dans la région d'Agadir, seulement la crise économique et financière est ''passée par là...'' Cet aménageur-développeur n'a pas pu boucler son tour de table et respecter le cahier des charges, ce qui a incité le gouvernement à annuler la convention», a t-il expliqué. Il serait possible qu'un investisseur ou un groupe d'investisseurs marocains montent au créneau et prendre ce projet en main comme cela été le cas pour le port de Lixus de Larache lorsque le groupe Alliances Dévelopement Immobilier (ADI) a repris les parts de Thomas et Piron international. A vrai dire, la stratégie touristique nationale est bénéfique pour l'économie nationale à plus d'un titre. Outre le développement d'une réelle expertise dans le domaine de l'urbanisme vu l'importance des chantiers lancés, l'implication des investisseurs et des aménageurs-développeurs nationaux (Addoha, ADI...) dans la réalisation des projets immobiliers touristiques de grande envergure, elle a permis le renforcement des infrastructures touristiques.
En 2009, 15.000 nouveaux lits sont créés avec l'ouverture de plusieurs unités hôtelières nouvelle génération dont 70% ont été réalisés dans des villes comme Casablanca, Marrakech et Agadir. Des investissements colossaux ont été engagés, mais qui sont à rentabiliser avec des taux d'occupation satisfaisants. Chose qui paraît difficile en ces temps de crise (baisse du pouvoir d'achat en Europe, chômage...), d'autant que la concurrence livrée par des pays comme la Turquie, la Tunisie et l'Egypte s'exacerbe. Toute l'importance est d'appuyer la commercialisation du produit Maroc en synergie avec les régions, l'ONMT, la FNT en établissant des contrats d'objectifs. Il est question également de mettre l'accent sur le rapport qualité-prix (formation RH, normes et labels qualités par métier), tout en mettant au point une fiscalité adaptée garantissant la compétitivité de l'entreprise touristique marocaine. Sans perdre de vue la nécessité de remettre au centre des activités touristiques les attentes et les besoins des touristes avec comme moteur les valeurs culturels et l'authenticité marocaine.
Autre élément capital: la crise pousse à un reformatage des plans d'investissements et à une reformulation de la cadence de préparation de la demande au niveau des grands marchés émetteurs. «S'il ne faut pas masquer certains retards (20% des lits livrés à Saïdia en 2009, 40% en 2012), il faut considérer que ceux-ci doivent nous permettre de réviser la cadence des objectifs pour être en synergie avec les mutations conjoncturelles et structurelles du tourisme mondial», a-t-il souligné. Aujourd'hui, les professionnels du tourisme et le ministère de tutelle planchent sur l'élaboration de la Vision 2020, qui sera présentée au Souverain avant décembre 2009. Une vision qui devra s'inscrire dans la continuité de celle de 2010 dont la réussite est en grande partie garantie par la réussite du plan Azur, notamment la station Saïdia en attendant la signature d'autres conventions. Le plan Biladi n'est pas en reste. Les premières livraisons des résidences dédiées aux familles marocaines sont attendues pour 2012.
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