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Lundi dernier, la plupart des places ont progressé sur des espoirs de reprise, préjugeant une tendance optimiste pour cette nouvelle décennie, contrairement à douze mois plus tôt où elles avaient plongé en raison de la pire crise financière depuis les années 30.
Lundi dernier, à la réouverture des marchés, après les festivités de fin d'année, les Bourses de Londres, Paris et Francfort, se sont affichées en hausse, poursuivant leur forte reprise de 2009 durant laquelle elles ont toutes gagné plus de 22%, grâce aux signaux de plus en plus forts que la crise était terminée. En début de semaine, Londres a terminé en forte hausse pour la première séance de l'année, l'indice Footsie-100 des principales valeurs gagnant 87,46 points, soit 1,62% pour franchir la barre des 5500 points à 5500,34 points. Paris a également démarré 2010 en trombe, en terminant au-dessus des 4000 points, un seuil qu'elle n'avait pas connu en clôture depuis le 3 octobre 2008. Les trois principaux marchés européens, qui ont connu une séance écourtée pour le dernier jour de 2009, avaient chacun gagné plus de 20% l'année dernière au milieu de la confiance croissante des investisseurs sur la reprise économique. Les Bourses de Londres et Paris on gagné chacune plus de 22% en 2009, tandis que Francfort a progressé de 24% l'année dernière. Début 2009, les marchés avaient chuté sur les craintes de la capacité des gouvernements à faire face à la pire crise économique depuis les années 1930. Mais ils ont été encouragés par les mesures radicales prises par les banques centrales et les gouvernements pour soutenir l'immobilier, stabiliser les banques et abaisser les taux à des niveaux historiquement bas. Après une année 2008 noire, les Bourses mondiales ont connu en 2009 un rebond spectaculaire, alors que l'économie a pâti de la crise tout au long de l'année, mais la confiance n'est pas encore complètement revenue sur les marchés en raison des incertitudes pesant sur 2010.
Sur l'année, la Bourse de Francfort a gagné 23%, Paris 22,32% et Londres 22,07%. Le Dow Jones, l'indice vedette de la Bourse de New York, enregistrait le 31 décembre en milieu de séance une hausse annuelle de 19,53%, et l'indice technologique Nasdaq de 44,85%. En Chine, le rebond de la Bourse a été encore plus spectaculaire. Shanghai a repris 80% en un an, Hong Kong 52%. A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a bondi de 19,04% en 2009. L'année a été marquée par les extrêmes. Aux Etats-Unis, le pessimisme exacerbé des trois premiers mois de l'année avait précipité les indices à leurs plus bas niveaux depuis le printemps 1997 pour le Dow Jones et l'automne 1996 pour l'indice élargi Standard and Poor's 500. Les Bourses ont commencé l'année d'humeur sombre, qui a poussé la plupart des marchés au printemps à des plus bas historiques. Les investisseurs, déroutés par la chute de la banque américaine Lehman Brothers, redoutaient alors une nationalisation des institutions financières, qui avaient reçu des aides massives de la part des Etats pour surmonter la crise. Par la suite, les places financières ont amorcé une remontée inattendue, grâce aux premiers résultats probants des plans de relance mis en place par les gouvernements et des performances encourageantes des entreprises. Mais l'éventualité d'une faillite de l'émirat de Dubaï fin novembre a de nouveau semé, pendant quelques jours, la panique. La plupart des places financières ont fini par récupérer une grande partie de leurs pertes de 2008, et certaines, comme Londres, ont même renoué avec leur niveau d'avant la chute de Lehman Brothers. En Europe, la Bourse de Lisbonne s'est appréciée de 34% sur l'année, Bruxelles de 31%, Madrid de 30%, Amsterdam de 36,34%, Milan de 19,47% et la Bourse suisse de plus de 18%. Constat identique dans le Golfe où tous les marchés ont enregistré des gains sur l'année. En Amérique du Sud, la Bourse de Sao Paulo a progressé de 82% sur l'année. Face à cette embellie boursière, la plupart des économies mondiales sont restées ternes. Hormis les pays émergents tels l'Inde, le Brésil ou la Chine, la croissance a été généralement négative. 2010 s'annonce comme une année test pour les Bourses. Ce pronostic prudent résulte des incertitudes entouran0t l'environnement économique:le rapport dollar-euro, un possible renchérissement des matières premières, les interrogations sur les taux d'intérêt et la question épineuse de l'explosion des déficits aux Etats-Unis et en Europe.
Lundi dernier, à la réouverture des marchés, après les festivités de fin d'année, les Bourses de Londres, Paris et Francfort, se sont affichées en hausse, poursuivant leur forte reprise de 2009 durant laquelle elles ont toutes gagné plus de 22%, grâce aux signaux de plus en plus forts que la crise était terminée. En début de semaine, Londres a terminé en forte hausse pour la première séance de l'année, l'indice Footsie-100 des principales valeurs gagnant 87,46 points, soit 1,62% pour franchir la barre des 5500 points à 5500,34 points. Paris a également démarré 2010 en trombe, en terminant au-dessus des 4000 points, un seuil qu'elle n'avait pas connu en clôture depuis le 3 octobre 2008. Les trois principaux marchés européens, qui ont connu une séance écourtée pour le dernier jour de 2009, avaient chacun gagné plus de 20% l'année dernière au milieu de la confiance croissante des investisseurs sur la reprise économique. Les Bourses de Londres et Paris on gagné chacune plus de 22% en 2009, tandis que Francfort a progressé de 24% l'année dernière. Début 2009, les marchés avaient chuté sur les craintes de la capacité des gouvernements à faire face à la pire crise économique depuis les années 1930. Mais ils ont été encouragés par les mesures radicales prises par les banques centrales et les gouvernements pour soutenir l'immobilier, stabiliser les banques et abaisser les taux à des niveaux historiquement bas. Après une année 2008 noire, les Bourses mondiales ont connu en 2009 un rebond spectaculaire, alors que l'économie a pâti de la crise tout au long de l'année, mais la confiance n'est pas encore complètement revenue sur les marchés en raison des incertitudes pesant sur 2010.
Sur l'année, la Bourse de Francfort a gagné 23%, Paris 22,32% et Londres 22,07%. Le Dow Jones, l'indice vedette de la Bourse de New York, enregistrait le 31 décembre en milieu de séance une hausse annuelle de 19,53%, et l'indice technologique Nasdaq de 44,85%. En Chine, le rebond de la Bourse a été encore plus spectaculaire. Shanghai a repris 80% en un an, Hong Kong 52%. A Tokyo, l'indice vedette Nikkei a bondi de 19,04% en 2009. L'année a été marquée par les extrêmes. Aux Etats-Unis, le pessimisme exacerbé des trois premiers mois de l'année avait précipité les indices à leurs plus bas niveaux depuis le printemps 1997 pour le Dow Jones et l'automne 1996 pour l'indice élargi Standard and Poor's 500. Les Bourses ont commencé l'année d'humeur sombre, qui a poussé la plupart des marchés au printemps à des plus bas historiques. Les investisseurs, déroutés par la chute de la banque américaine Lehman Brothers, redoutaient alors une nationalisation des institutions financières, qui avaient reçu des aides massives de la part des Etats pour surmonter la crise. Par la suite, les places financières ont amorcé une remontée inattendue, grâce aux premiers résultats probants des plans de relance mis en place par les gouvernements et des performances encourageantes des entreprises. Mais l'éventualité d'une faillite de l'émirat de Dubaï fin novembre a de nouveau semé, pendant quelques jours, la panique. La plupart des places financières ont fini par récupérer une grande partie de leurs pertes de 2008, et certaines, comme Londres, ont même renoué avec leur niveau d'avant la chute de Lehman Brothers. En Europe, la Bourse de Lisbonne s'est appréciée de 34% sur l'année, Bruxelles de 31%, Madrid de 30%, Amsterdam de 36,34%, Milan de 19,47% et la Bourse suisse de plus de 18%. Constat identique dans le Golfe où tous les marchés ont enregistré des gains sur l'année. En Amérique du Sud, la Bourse de Sao Paulo a progressé de 82% sur l'année. Face à cette embellie boursière, la plupart des économies mondiales sont restées ternes. Hormis les pays émergents tels l'Inde, le Brésil ou la Chine, la croissance a été généralement négative. 2010 s'annonce comme une année test pour les Bourses. Ce pronostic prudent résulte des incertitudes entouran0t l'environnement économique:le rapport dollar-euro, un possible renchérissement des matières premières, les interrogations sur les taux d'intérêt et la question épineuse de l'explosion des déficits aux Etats-Unis et en Europe.
