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Accueil next Changer de région pour doper sa carrière

Droit devant…

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La relation entre l'Afrique et la France vient de connaître un nouveau tournant. Le 25e sommet, tenu dans un contexte d'une haute charge symbolique, comme l'a rappelé le Souverain dans son message aux participants, devra bel et bien constituer un virage. Avec cette promesse que demain sera meilleur qu'aujourd'hui. Et ce, dans le sens de davantage de coopération, de plus d'échanges pour le co-développement. Une inscription dans l'avenir qui est censée mettre au placard les vicissitudes de l'histoire, malgré ses douleurs, pour aller vers l'avant. Il ne s'agit nullement d'un amour aveugle ou d'une haine aveuglante, mais de la raison. Pure et simple. L'Afrique passe certes par des moments difficiles, ne serait-ce qu'au regard de la conjoncture économique internationale, mais elle dispose d'un potentiel de développement sans commune mesure. La preuve en est que les taux de croissance, enregistrés ces dernières années, promettent sur le moyen et le long termes. La bataille que mènent les super-puissances pour y prendre pied sont la démonstration que cette terre est fertile et le sera encore plus. Le Royaume, qui place ce continent au cœur de son action, en a fait un choix irréversiblement stratégique. La coopération Sud-Sud n'étant pas un vain mot ou une simple profession de foi. C'est une foi. D'ailleurs, les différentes actions que mène Rabat dans et pour l'Afrique est là pour prouver, si besoin en est, l'engagement du Maroc dans, avec et pour le continent africain. Le Palais de l'Acropolis de Nice, où s'est tenu le Sommet, doit encore résonner de l'exigence de « transformer le potentiel de notre cadre partenarial en réelles opportunités d'échanges, de croissance et de progrès pour tous », comme l'a noté le message royal. Encore faut-il passer, d'un côté comme de l'autre, aux actes. Ce qui se traduira, on s'en doute, par l'identification des actions conjointes à mener. Cela n'est pas uniquement l'affaire des politiques, qui débroussaillent les pistes, mais aussi et surtout des opérateurs économiques. Ces derniers devant s'engager, résolument, dans cette perspective conjuguée au futur. Le plus proche et le plus loin, à la fois. La création d'une Association des patronats d'Afrique et de France est à inscrire dans cette nouvelle dynamique en gestation. Dans l'enthousiasme général, cette structure est appelée à suivre de près les projets et initiatives prises dans le cadre des travaux du Sommet niçois. De même qu'elle pourra être ce relais à faciliter les échanges entre patrons et dynamiser le partenariat en lui injectant le souffle qu'il faut pour avancer. Et ce, dans la communauté des intérêts bien compris des uns et des autres. Les engagements pris à l'occasion, notamment en relation avec le tissu des PME, pour peu que leur mise en œuvre soit accélérée, devront constituer ces leviers incontournables pour amener de l'eau au moulin de la croissance en Afrique. Là encore, elles sont nombreuses les entreprises marocaines qui ont franchi le pas, en allant apporter leur pierre à l'édifice de plusieurs pays. Un exemple qui, en se multipliant, participera dans ce grand mouvement de l'histoire commune et de l'avenir solidaire en partage.
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