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Engouement sans précédent d'équipementiers automobiles internationaux pour la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen. Au moins 124 ont déjà pris contact, soit avec la société espagnole, Edonia World, en charge actuellement de la commercialisation d'Atlantic Free Zone (AFZ) en cours de réalisation, ou avec le Centre régional d'investissement de la région. Ils se sont renseignés sur les opportunités offertes et sur les conditions d'installation dans cette zone. Une trentaine de demandes seraient dans la phase finale de traitement. Mais pour le moment, aucun nom ne filtre. Le directeur du CRI de la région, Jamal Attari, se contente de préciser qu'il s'agit d'équipementiers de renommée internationale. Certains d'entre eux sont déjà présents dans d'autres régions du pays. Côté équipementiers locaux, uniquement une dizaine ont manifesté leur intérêt pour s'installer à AFZ. Mais rien de concret pour le moment.
Outre les avantages offerts par la AFZ, la construction du complexe industriel Renault à Tanger est également pour beaucoup dans cet engouement. Pour positionner davantage la région de Kénitra sur la carte internationale de l'industrie automobile, un autre argument marketing a été déployé : attirer des références du secteur automobile pour faire parler de la région. Le défi semble avoir été relevé ou est sur le point de l'être puisque trois mastodontes ont déjà élu domicile dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen. Le premier qui a cru dans cette région n'est autre que le groupe japonais Sumitomo (SEWS). Spécialisé dans la fabrication de câblage automobile, ce leader international s'est offert une première unité de fabrication dans la zone industrielle de Bir Rami. Les fonds misés dépassent les 240 millions de DH, alors que le nombre d'emplois créés est de 4.300 postes permanents.
La 1ère tranche d'AFZ pour fin 2011q
Le deuxième groupe déjà en place est une autre entreprise japonaise, Yazaki. Installée dans la région il y a uniquement quelques mois, elle a monté à Kénitra sa deuxième unité de câblage automobile au Maroc pour un investissement de près de 236 millions de DH. L'effectif employé de façon directe s'élève à 1.600 personnes. Le troisième investisseur est le groupe Faurecia, un des équipementiers du constructeur automobile Renault, qui a réalisé une unité de coiffes pour sièges automobiles d'un montant de 110 millions de DH et et emploie 650 personnes. Ces deux derniers équipementiers se sont implantés dans le kilomètre 9 sur l'autoroute, direction Tanger.
A l'instar de Sumitomo, ils sont eux aussi intéressés par AFZ. A en croire le directeur du CRI de la région, ces opérateurs vont garder leurs unités actuelles et s'en offriront d'autres au sein de la plateforme industrielle intégrée (P2I) en cours de réalisation. Mais pour le faire, il faut qu'ils attendent encore. L'achèvement des travaux de la première tranche d'AFZ, d'une superficie de 192 ha, est prévu pour la fin de l'année 2011. Actuellement, « l'avancement global des travaux est de l'ordre de 44% », précise-t-on auprès du service communication de MedZ, filiale de CDG Développement. Des entités dédiées, nous fait savoir Attari, sont en cours de création. Il s'agit d'AFZ aménagement et d'AFZ management pour tout ce qui est gestion de la zone et sa commercialisation.
Pour rappel, le projet Atlantic Free Zone est le fruit d'un partenariat entre l'Etat, représenté par un certain nombre de ministères et d'administrations, et le groupement aménageur développeur et gestionnaire du projet, constitué de la société espagnole Edonia World et MEDZ.
L'installation dans notre région peut s'expliquer par la saturation des métropoles proches de Kénitra notamment Tanger et Casablanca, et par l'augmentation des coûts de production dans les pays de l'Est de l'Europe. Il faut dire que la région de Gharb-Chrarda-Beni Hssen a à son actif plusieurs atouts à faire valoir. Elle dispose d'une position logistique et géographique de choix.
Elle est en effet à la croisée des grands flux nationaux et internationaux, sans oublier l'existence d'un réseau autoroutier intense.
L'engouement des investisseurs pour la destination Kénitra est dû également à la qualification des espaces d'accueil des projets d'investissement et aux efforts des acteurs de développement régional dans la promotion de l'investissement et l'accompagnement des investisseurs.
Qu'en est-il de la disponibilité des ressources humaines ?
La région est connue pour être un bassin d'emploi. Sa population est jeune avec un taux d'activité de 60%, supérieur à la moyenne nationale. Ses universités forment plus de 10.000 étudiants/an dont 4.000 lauréats dans les domaines scientifiques et techniques.
Ses 176 établissements publics et privés de formation professionnelle forment plus de 7.000 techniciens/an dans 50 filières différentes. Conscient de l'importance de la formation dans le processus d'attraction des investissements, le CRI œuvre avec les différentes institutions régionales de formation à réaliser des plans de formation qui répondent aux besoins du marché et aux attentes des investisseurs.
Cible : Secteurs de l'industrie, notamment les quipements automobile, les activités connexes et à l'export, la logistique industrielle ainsi que les services support à l'industrie (maintenance, bureaux d'études, centres d'affaires, etc.).
Surface terrain : Prévu sur une superficie totale d'environ 345 ha, ce parc sera divisé en deux zones indépendantes. Une zone franche sur environ 198 ha et une zone libre sur147 ha.
Aménagement : Les travaux de la première tranche ont démarré le 23 avril 2010.
Outre les avantages offerts par la AFZ, la construction du complexe industriel Renault à Tanger est également pour beaucoup dans cet engouement. Pour positionner davantage la région de Kénitra sur la carte internationale de l'industrie automobile, un autre argument marketing a été déployé : attirer des références du secteur automobile pour faire parler de la région. Le défi semble avoir été relevé ou est sur le point de l'être puisque trois mastodontes ont déjà élu domicile dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen. Le premier qui a cru dans cette région n'est autre que le groupe japonais Sumitomo (SEWS). Spécialisé dans la fabrication de câblage automobile, ce leader international s'est offert une première unité de fabrication dans la zone industrielle de Bir Rami. Les fonds misés dépassent les 240 millions de DH, alors que le nombre d'emplois créés est de 4.300 postes permanents.
La 1ère tranche d'AFZ pour fin 2011q
Le deuxième groupe déjà en place est une autre entreprise japonaise, Yazaki. Installée dans la région il y a uniquement quelques mois, elle a monté à Kénitra sa deuxième unité de câblage automobile au Maroc pour un investissement de près de 236 millions de DH. L'effectif employé de façon directe s'élève à 1.600 personnes. Le troisième investisseur est le groupe Faurecia, un des équipementiers du constructeur automobile Renault, qui a réalisé une unité de coiffes pour sièges automobiles d'un montant de 110 millions de DH et et emploie 650 personnes. Ces deux derniers équipementiers se sont implantés dans le kilomètre 9 sur l'autoroute, direction Tanger.
A l'instar de Sumitomo, ils sont eux aussi intéressés par AFZ. A en croire le directeur du CRI de la région, ces opérateurs vont garder leurs unités actuelles et s'en offriront d'autres au sein de la plateforme industrielle intégrée (P2I) en cours de réalisation. Mais pour le faire, il faut qu'ils attendent encore. L'achèvement des travaux de la première tranche d'AFZ, d'une superficie de 192 ha, est prévu pour la fin de l'année 2011. Actuellement, « l'avancement global des travaux est de l'ordre de 44% », précise-t-on auprès du service communication de MedZ, filiale de CDG Développement. Des entités dédiées, nous fait savoir Attari, sont en cours de création. Il s'agit d'AFZ aménagement et d'AFZ management pour tout ce qui est gestion de la zone et sa commercialisation.
Pour rappel, le projet Atlantic Free Zone est le fruit d'un partenariat entre l'Etat, représenté par un certain nombre de ministères et d'administrations, et le groupement aménageur développeur et gestionnaire du projet, constitué de la société espagnole Edonia World et MEDZ.
Entretien avec Jamal Attari Directeur du CRI de Gharb-Chrarda- Beni Hssen
Comment expliquer l'engouement des équipementiers automobiles pour votre région ?L'installation dans notre région peut s'expliquer par la saturation des métropoles proches de Kénitra notamment Tanger et Casablanca, et par l'augmentation des coûts de production dans les pays de l'Est de l'Europe. Il faut dire que la région de Gharb-Chrarda-Beni Hssen a à son actif plusieurs atouts à faire valoir. Elle dispose d'une position logistique et géographique de choix.
Elle est en effet à la croisée des grands flux nationaux et internationaux, sans oublier l'existence d'un réseau autoroutier intense.
L'engouement des investisseurs pour la destination Kénitra est dû également à la qualification des espaces d'accueil des projets d'investissement et aux efforts des acteurs de développement régional dans la promotion de l'investissement et l'accompagnement des investisseurs.
Qu'en est-il de la disponibilité des ressources humaines ?
La région est connue pour être un bassin d'emploi. Sa population est jeune avec un taux d'activité de 60%, supérieur à la moyenne nationale. Ses universités forment plus de 10.000 étudiants/an dont 4.000 lauréats dans les domaines scientifiques et techniques.
Ses 176 établissements publics et privés de formation professionnelle forment plus de 7.000 techniciens/an dans 50 filières différentes. Conscient de l'importance de la formation dans le processus d'attraction des investissements, le CRI œuvre avec les différentes institutions régionales de formation à réaliser des plans de formation qui répondent aux besoins du marché et aux attentes des investisseurs.
Atlantic Free Zone, carte de visite
Situation : AFZ est située entre deux grands pôles régionaux, Casablanca et Tanger. Le site pourra s'appuyer sur une infrastructure routière, ferroviaire et aérienne de qualité.Cible : Secteurs de l'industrie, notamment les quipements automobile, les activités connexes et à l'export, la logistique industrielle ainsi que les services support à l'industrie (maintenance, bureaux d'études, centres d'affaires, etc.).
Surface terrain : Prévu sur une superficie totale d'environ 345 ha, ce parc sera divisé en deux zones indépendantes. Une zone franche sur environ 198 ha et une zone libre sur147 ha.
Aménagement : Les travaux de la première tranche ont démarré le 23 avril 2010.
